Culture 21e FESTIVAL CULTUREL EUROPÉEN

LA VOIX DE LA JEUNESSE POUR LA CLÔTURE

  • Placeholder

Hana MENASRIA Publié 03 Juillet 2021 à 20:07

© D.R.
© D.R.

La clôture de cette édition, qui s’est tenue du 24 juin au 2 juillet au TNA, a été marquée par le concert de l’orchestre de jeunes talents, qui a interprété des titres incontournables à la sauce algérienne.

Après neuf jours intenses de musique, le festival culturel européen a été clôturé vendredi au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtazri. Tout au long de cette manifestation inscrite sous le thème “L’Algérie chante l’Europe”, les concerts s’enchaînaient mais ne se ressemblaient pas ! Chaque soirée de cette 21e édition avait sa particularité, sa propre signature ou univers grâce aux artistes qui proposaient des shows uniques. Mais ils partageaient tous un point commun : la générosité sur scène pour leur public.

Un public présent depuis le début, qu’il soit mélomane ou simple curieux ; il n’a pas manqué ce rendez-vous pour apprécier ces moments d’évasion rythmés aux sonorités rock, andalou, oriental, chaoui ou encore gnawi. 
Cela a été possible grâce aux chanteurs et musiciens qui représentaient les 14 États membres de la délégation de l’Union européenne, organisatrice du festival. Parmi ces formations ayant égayé ces nuits d’été, nous retrouvons Raïna Raï (délégation de l’UE en Algérie), Salim Dada & Cie (Italie), Iwal (Malte), Zakia Kara Terki (Hongrie), Garage Band (Suède-Danemark) ou encore Dimastand (France-Pays-Bas).

À ce propos, John O’Rourke, ambassadeur et chef de la délégation de l’UE en Algérie, a indiqué dans son allocution de clôture : “Que serait le festival européen sans les artistes ? Nous avons voyagé à leurs côtés durant toute cette semaine et avons découvert des genres musicaux, à l’image du kaléidoscope culturel algérien.” Et de poursuivre : “Leur passion sur scène nous a enchantés, leur talent nous a ravi. Un grand merci à tous les musiciens et musiciennes qui ont fait de ce festival une réussite artistique.” Concernant le concert proposé pour cette dernière soirée, les organisateurs ont misé sur un spectacle composé exclusivement d’artistes émergents.

Un orchestre de jeunes talents constitué de huit musiciens et chanteurs s’est produit devant une salle pleine – trois balcons occupés – mais astreint au respect des mesures sanitaires (distanciation, port du masque obligatoire et interdiction de danser ou de sortir de la salle). Très communicatifs avec l’assistance, ces jeunes artistes, rassemblés à l’occasion du festival en orchestre, dégageaient beaucoup d’énergie positive et de peps sur les planches du TNA. Tour à tour, les chanteurs ont repris des tubes internationaux à la sauce algérienne ainsi que des titres de rap, de chaâbi et d’andalou.

Parmi les chansons reprises, nous retrouvons Sobri Sobri de Khaled, interprétée par Anis Bourahla ; Hassebni ou khoud krak de Dahmane El-Harrachi par Ludmila ; la bassiste Amina Kameli a repris merveilleusement Goumari ou encore le chanteur d’opéra Adel Brahim a repris Bessame Mucho.

Outre le chant, l’orchestre a revu la neuvième symphonie de Beethoven, une démo de metal par le bassiste Farès Benharbi qui a offert “un voyage en Europe du nord”. Très sympathiques, ces jeunes se sont éclatés sur scène en donnant le meilleur d’eux-mêmes pour le public qui reprenait en chœur ces titres immortels, à l’exemple de We will rock you de Queen. Même s’il y a eu quelques fausses notes, cet orchestre a su mettre de la bonne humeur, notamment grâce au joueur de mandole Wassim Messaoudi. D’ailleurs, au sujet de leurs prestations, John O’Rourke a insisté sur le fait que “la relève de la musique algérienne est assurée”. 
 

H. M.

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00