Les 1res Journées nationales du cinéma amateur dédiées au court-métrage ont été clôturées hier à la maison de la culture Aïssa-Messaoudi d’Aïn Témouchent.
À cette occasion, les organisateurs ont décerné le prix Syphax du meilleur film au jeune réalisateur Sassi Lezhari pour son court-métrage Adhekira (la mémoire). Le président du jury, l’universitaire Malfi Abdelkader, a indiqué à propos de cette consécration : “C’est un très beau film et ce, dans la réalisation, le scénario et le dialogue.
Notre but est d’encourager ces jeunes et de développer ainsi le septième art algérien.” Concernant le prix de la réalisation, les membres du jury ont annulé cette distinction, car “il n’y a pas le niveau requis dans ces films ayant participé à ces journées nationales”, a expliqué Malfi Abdelkader. Pour sa part, Sassi Lezhari, originaire de la ville de Laghouat, a confié : ‘‘Cela me fait énormément plaisir que mon film soit primé. Mon film se veut un message destiné aux jeunes générations, pour lutter contre l’oubli.”
Lors de cette cérémonie de remise des prix, le comédien Abdelhamid Kanouni s’est adressé à ces artistes en herbe en insistant sur le fait qu’“il faut travailler dur. J’ai plus de trente ans dans ce métier, mais je ne peux insinuer avoir atteint le sommet malgré ma participation dans de belles œuvres cinématographiques”.
Concernant le prix du meilleur scénario, il est revenu au court-métrage Wahran hobek saken fi kalbi, du réalisateur Mohamed Khalij. Pour rappel, cette première édition, qui s’est déroulée du 14 au 16 juin, a vu la projection d’une dizaine de films issus de neuf wilayas.
M. LARADJ
