Culture Salle de danse mythique de Mexico

Le “Los Angeles” rouvre au public

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AFP Publié 01 Décembre 2021 à 09:06

© D.R
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Les néons se sont rallumés et les danseurs sont revenus sur la piste du Los Angeles, une salle de danse mythique de Mexico qui a dû fermer ses portes pendant près de deux ans en raison de la pandémie de coronavirus. Avec leurs costumes amples colorés ou leurs robes à paillettes, les danseurs et danseuses retrouvent depuis vendredi les plaisirs de cette salle emblématique du quartier de Guerrero, dans le centre de la capitale. Créé il y a 84 ans, le Los Angeles, aux murs couleurs rouge et fuchsia, renferme une partie de l’histoire du pays. Sa devise : “Si vous ne connaissez pas le Salon Los Angeles, vous ne connaissez pas Mexico.”  Le club a vu danser l’acteur Mario Moreno et le peintre Diego Rivera. Léon Trotski ainsi que de grands noms de la littérature, comme le Mexicain Carlos Fuentes et le Colombien Gabriel Garcia Marques, y ont trinqué. La guérilla zapatiste mexicaine en avait fait l’espace de négociations pour son désarmement en 1997.  Miguel Angel Cisneros, professeur de danse de 77 ans, raconte que pendant les longs mois de fermeture, il écoutait de la musique et dansait seul chez lui, se remémorant les chorégraphies qu’il a exécutées pendant des années, habillé dans le style pachuco. “Revenir ici est un grand bonheur pour tous les amis, pour tout le monde. Je les invite à venir profiter de cette grande piste et des orchestres de premier ordre. Venez revivre, venez revivre !” lance dans un sourire le danseur, costume blanc et chemise de satin bleu.

Le pachuco est un style vestimentaire, à base de vestes longues et de pantalons amples, qui a surgi dans les années 1930 chez les Mexicains qui vivaient dans le sud des États-Unis et s’habillaient avec extravagance en quête de reconnaissance sociale. Malgré sa réputation, le Los Angeles a failli ne pas survivre au confinement. “Nous vivons grâce à des prêts, avec les petites réserves que nous avions (...) et avec quelques amis qui ont eu l’extrême gentillesse de nous prêter à des taux bas”, raconte Miguel Nieto, dont le grand-père a fondé la salle de danse. L’avenir du Los Angeles reste toutefois en suspens : nombre de ses clients sont des seniors, très vulnérables au coronavirus, même si tous les danseurs arborent un masque assorti à leur tenue. “Le Salon Los Angeles est une sorte de dinosaure au bord de l’extinction, mais il refuse de s’éteindre”, assure M. Nieto.

 

 

AFP

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