Culture Elle a réuni des comédiennes d’Algérie et d’Espagne

Lecture scénique des “Filles de Bernarda” au TNA

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Rubrique Culturelle Publié 01 Mars 2021 à 21:40

© D. R.
© D. R.

À l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, le Théâtre national algérien abritera le 8 mars à partir de 15h une lecture scénique des Filles de Bernarda.

Cet événement, organisé par le TNA et l’ambassade d’Espagne à Alger, en collaboration avec l’Institut Cervantès d’Alger, est un projet théâtral réalisé à partir de “l’œuvre de Federico García Lorca La Maison de Bernarda Alba, et ce, entre le mois de décembre 2020 et février 2021. Au total, dix sessions ont eu lieu en ligne”, est-il mentionné dans le communiqué de presse. 

Réalisé sous la direction d’Ana Fernández Valbuena, professeure d’art dramatique à la Royale École supérieure d’art dramatique (Resad) et docteure en philologie, ce projet a réuni trois comédiennes algériennes et cinq autres espagnoles. 

Selon la présentation, cette initiative a pour but de : mettre en contact les façons d’analyser les textes dramatiques pour leur mise en scène dans les pays respectifs ; développer le dialogue intergénérationnel en rassemblant dans le projet des actrices d’âges différents ; réfléchir de façon conjointe sur les thèmes que propose le texte de Lorca, appliqués aux différents contextes nationaux et aux différentes générations ; donner au dialogue une dimension européenne en incluant parmi les actrices hispanistes des actrices d’origine latino-américaine qui vivent en France et des actrices françaises établies en Espagne ; fournir un processus d’écriture dramatique simple de la part des actrices, à partir de témoignages partagés autour des thèmes du texte et, enfin, encourager l’écoute et le métissage en intégrant à la lecture et à l’écriture divers accents et trois langues (l’espagnol du drame original, l’arabe algérien (derdja) et le français, qui sera la langue véhiculaire du travail dramatique).

Concernant ces dix sessions en ligne ayant réuni ces comédiennes d’Algérie et d’Espagne, il est expliqué que cet espace virtuel a permis de “mettre en dialogue notre temps d’isolement avec l’enfermement séculier de plusieurs femmes des deux cultures dans leur propre foyer, parfois, leur tombe”. Ainsi, les participantes ont “analysé” des fragments du texte de Federico Lorca et ont discuté sur “des situations analogues à celles que le texte raconte dans l’histoire de nos pays respectifs”. 

Les filles de Bernarda Alba “se rebellent contre l’imposition de vivre à l’écart du monde, cachées par les hommes, et payent pour cela le prix fort”. À cet effet, sur l’interrogation : quelles sont les attitudes similaires à celles dénoncées par Lorca et qui sont toujours en vigueur aujourd’hui ? ces actrices ont proposé des textes “simples de leur propre création, développés tout au long de l’atelier”, et à partir de cela elles ont composé “un tableau final de voix féminines d’aujourd’hui, assemblées, que Lorca a conçu pour une œuvre qu’il a intitulée Drame de femmes dans les villes d’Espagne”.
 

R. C.

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