Culture Absence de lieux de loisirs à Relizane

Les cinéphiles réclament l’ouverture des salles de cinéma

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E. Yacine Publié 19 Octobre 2021 à 09:45

© D.R
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Relizane, une ville de plus de 300 000 habitants, où la jeunesse n’a pas un grand choix en termes de lieux de loisirs, de distraction ou de culture. C’est dans ce sens qu’un groupe de jeunes cinéastes et cinéphiles à Relizane s’est rapproché de notre bureau pour remettre une déclaration dans laquelle il réclame “une salle de cinéma dans la ville”, précise d’emblée le groupe dans sa déclaration. “Jusque dans les années 1980, il y avait deux salles de cinéma en activité à Relizane-ville. Vers le début des années 1990, plus aucune salle de cinéma n’existe.

Aujourd’hui, seules des initiatives privées arrivent, tant bien que mal, à faire perdurer les projections sur grand écran”, regrette-t-il. “On trouve que l’absence d’une salle de cinéma à Relizane est une situation totalement absurde. D’autant plus que l’engouement du public est bien là”, affirme un amoureux du cinéma. Avant, à Relizane, on avait deux salles de cinéma, à savoir Dounyazad (ex-Rex) et la salle de cinéma Casino, qui activaient auparavant, assurant une activité de projection de films quotidiennement, et une la salle des fêtes. “Il existe bien une salle, Casino, réalisée durant les années 1980, mais qui n’a jamais fonctionné depuis bientôt quarante ans.” Il suffirait pour sa réouverture de se conformer “aux normes de sécurité”.

Un groupe de jeunes précise à ce sujet que “quand on sait qu’il ne s’agit que d’une question de conformité aux normes de sécurité à cause du revêtement des murs, cette situation est inadmissible et totalement ridicule”. Ainsi, la réhabilitation de cette salle, en plus d’être un lieu de loisirs pour les Relizanais, créerait “au moins 12 emplois directs et indirects”, affirme le groupe de jeunes. Ce dernier demande également aux autorités concernées de faciliter aux investisseurs du secteur l’implantation de salles et de multiplex dans la ville. Il est impensable qu’une ville comme Relizane, dotée d’une université et de nombreuses structures artistiques et culturelles, ne puisse pas ajouter à son registre l’activité cinématographique, laquelle avait fonctionné en force avant l’indépendance, avec les salles Casino et Rex.

 

 

E. Yacine

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