Culture Exposition “Les trésors naturels du groupe Visegrád”

Les pays des Balkans à l’honneur à l’École des beaux-arts

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Yasmine AZZOUZ Publié 19 Octobre 2021 à 09:50

© D.R
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Du 14 octobre au 14 novembre, pas moins de soixante photographies de la nature luxuriante de la ville hongroise de Visegrád sont exposées au cœur de l’École des beaux-arts d’Alger. Elle intervient dans le cadre des échanges entre les pays des Balkans, et la nouvelle politique de l’ESBA pour la promotion de ses artistes.

À l’occasion de la présidence hongroise du groupe Visegrád, les ambassades de Pologne, de Hongrie, de Tchéquie et de Slovaquie, en collaboration avec l’École nationale supérieure des beaux-arts d’Alger, organisent l’exposition “Les trésors naturels du groupe Visegrád”. Du 14 octobre au 14 novembre à l’ESBA, pas moins de soixante photographies de la nature luxuriante de cette ville traversée par le Danube sont exposées au cœur même de l’école. À côté de la Cérès de Paul Belmondo qui trône au milieu des jardins de l’institution, des clichés de différentes espèces endémiques de cette région de l’Europe centrale, ses paysages et sa végétation traduisent la singularité de ce petit bout de terre, situé à quelque 3500 km d’Alger. Au travers de ces photographies, le dépaysement est assuré : une famille d’ours traversant une forêt, une renarde protégeant son petit d’un pygargue à queue blanche, loups, les rivages rocheux de la mer baltique...

Par ailleurs, la collaboration entre l’École supérieure des beaux-arts et les quatre ambassades intervient à un moment où l’école entame une nouvelle dynamique de gestion et de promotion. Elle ouvre la voie à une nouvelle ère pour l’ESBA. “C’est notre politique d’ouvrir l’école vers l’extérieur”, expliquait lors du vernissage le plasticien, Karim Sergoua. Le professeur et ancien étudiant de cette même école estime que “l’ESBA est restée pendant longtemps en autarcie alors qu’on avait la possibilité de travailler partout et de représenter l’Algérie à l’international. On veut revenir à l’époque dorée de l’École des beaux-arts. Cette exposition est en réalité un prétexte pour la redynamiser”.

Dans cette optique, un programme d’échange avec d’autres pays sera établi autour de conventions et formations destinées aux étudiants. Les pays des Balkans seront, en outre, au cœur de cet échange. Leurs écoles d’art, leurs peintres, sculpteurs et artistes seront un plus pour les étudiants, car, selon notre interlocuteur, “aucun paternalisme ne nous lie à ces pays. Nous sommes porteurs de projets, on n’y va pas uniquement pour apprendre, mais également pour donner”. Au mois de novembre, ce sera autour de la Pologne de collaborer avec l’école dans le cadre d’une exposition autour de l’affiche polonaise. À noter que les clichés exposés sont le fruit du concours de “La Photographe naturaliste de l’année”, organisée par l’Association hongroise des photographes naturalistes NaturArt, fondée en 1989. Le projet de l’association est d’impulser une approche plus éthique de la photographie de la nature en Hongrie. 

 


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