Culture 3e édition du Prix Orange du livre en Afrique

“Les peuples du ciel” d’Ahmed Gasmia finaliste

  • Placeholder

Hana MENASRIA Publié 22 Mars 2021 à 21:39

© D. R.
© D. R.

L’écrivain et journaliste, Ahmed Gasmia, a été retenu pour son roman Les peuples du ciel (Frantz-Fanon éditions) dans la liste des finalistes pour le Prix Orange du livre en Afrique.

Ce roman publié en 2019, raconte l’histoire “d’une planète, au 24e siècle, où deux communautés refont le parcours de l’humanité depuis l’âge de la pierre jusqu’au Moyen-Âge. EIles sont discrètement suivies par des scientifiques de différentes nationalités depuis une station spatiale en orbite…”.

Sur cette sélection, l’auteur de romans d’aventures et passionné de cinéma, “une passion qui transparaît dans ses textes à travers un style d’écriture visuel”, nous a confié être très content : “C’est un concours international et cela ne peut être qu’un pas positif”. Tout en indiquant : “Je ne savais pas que le livre avait été soumis à ce concours, car j’avais demandé à mon éditeur de l’inscrire dans des concours, mais sans rien me dire afin de ne pas trop y penser”. Et la surprise était énorme quand il a appris la nouvelle le 15 mars dernier : “Je ressens beaucoup d’appréhension, car les résultats seront connus en juin. Par ailleurs, comme je suis le seul auteur algérien à concourir pour ce prix international, je ressens une pression supplémentaire !”, a-t-il révélé.

Concernant les cinq autres auteurs, ils sont du Sénégal, du Congo, de l’île Maurice, du Maroc et de Tunisie. À noter que le Prix Orange du livre en Afrique s'inscrit dans “le cadre des engagements de la Fondation orange en Afrique visant à accompagner les pays dans leur développement, notamment sur le plan culturel”, est-il mentionné dans le communiqué de presse. Lancé en 2019 avec le soutien de l’Institut français, ce concours “récompense un roman écrit en français par un écrivain africain, publié par une maison d’édition africaine”.

Pour cette troisième édition, le comité de délibération a retenu six romans sur les 74 livres soumis par 44 éditeurs de 16 pays d’Afrique. À ce propos, les organisateurs expliquent dans la présentation, que cinq comités de lecture-composés de critiques littéraires, universitaires, libraires et de grands lecteurs salariés du groupe Orange-se sont mobilisés au Cameroun, en Côtes d’Ivoire, en Guinée, au Mali et en Tunisie, pour le maintien des “meilleurs livres”.

Concernant la dernière phase de sélection, ces six romans seront “entre les mains” d’un jury international présidé par l’écrivaine ivoirienne Véronique Tadjo et composé de personnalités du monde littéraire, notamment d’Yvan Amar (journaliste RFI, France), Yahia Belaskri (écrivain algérien), Eugène Ebodé (écrivain, Cameroun) et Youssouf Amine Elalamy (auteur, lauréat 2020, Maroc) …

Le nom du lauréat sera connu à la fin du mois de juin à Tunis, et se verra remporter la somme de 10 000 euros et bénéficiera ainsi d’une campagne “de promotion de son ouvrage. Les éditeurs des livres finalistes bénéficieront quant à eux de rencontres professionnelles élaborées en fonction de leurs besoins exprimés”. 
 

H. M.

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00