Culture Il fait face à une situation sociale déplorable À Taougrit (Chlef)

L’ultime SOS de l’auteur Aïssa Nekkaf

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Ahmed CHENAOUI Publié 11 Juillet 2021 à 20:29

© D.R
© D.R

La situation sociale et sanitaire que traverse Aïssa Nekkaf avec l’ensemble de sa famille depuis des mois est délicate et difficile. Titulaire d’une carte d’artiste, il demande ainsi à l’Onda d’étudier son dossier pour une prise en charge médicale.

Auteur de plusieurs ouvrages (romans, recueils de poésie, d’histoire et de nouvelles, entre autres), Aïssa Nekkat de Taougrit, au nord-ouest du chef-lieu la wilaya de Chlef, se trouve, aujourd’hui, dans une situation sociale plus que déplorable. Père de famille dont un enfant souffrant d’un handicap à 100%, ses revenus dérisoires ne lui permettent en aucun cas de subvenir aux coûteux et nombreux besoins familiaux qu’il doit impérativement assumer. Diabétique et atteint d’une arthrose, il souffre le martyre pour se faire traiter et se procurer médicaments et remèdes. 

À ce propos, il comptait sur l’aide et l’assistance de l’Office national des droits d’auteurs et des droits voisins (Onda). “Je suis titulaire officiellement d’une carte d’artiste et d’une autre d’auteur et de droits voisins en bonne et due forme, ce qui m’ouvre droit, à chaque fois que possible, à une aide financière de la part de l’Onda, tout comme les autres confrères se trouvant dans la même situation que moi ayant déjà bénéficié des avantages qui me sont toujours refusés, du moins pour le moment, je ne sais pourquoi”, s’interroge Aïssa Nekkaf, qui ne sait plus à quel saint se vouer, ni à qui s’adresser pour lui porter secours.

Car la situation sociale et surtout sanitaire qu’il traverse avec l’ensemble de sa famille depuis des mois est, d’après ses indications à Liberté et des témoignages de plusieurs personnes qui le connaissent à Taougrit, délicate, difficile et vulnérable à tous les niveaux. Cette situation exige l’intervention immédiate des responsables en charge du secteur de la culture, non seulement au niveau local, mais également national, à l’exemple du ministère de la Culture. “Cela fait des mois que je souhaite me faire entendre et faire connaître la pénible douleur dans laquelle je me trouve. Malheureusement, l’occasion ne m’a jamais été donnée ! En plus des dizaines de requêtes, j’ai également déposé tout un dossier médical conformément à la règle au niveau du service compétent de l’Onda afin que mon cas soit étudié et pris en charge.

Et contre toute attente, la réponse est à chaque fois négative sans me fournir la moindre explication. Même les demandes d’audience que je ne cesse d’envoyer auprès de cette institution ne sont jamais prises en considération”, indique l’auteur. Et de marteler : “Dans le cas où mes appels continueraient de faire l’objet d’ignorance et d’indifférence, j’observerais prochainement, chaque jeudi, un sit-in illimité devant le ministère de la Culture.”

 


 AHMED CHENAOUI  

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