Dès aujourd’hui, à partir de 18h, la Délégation interministérielle à la Méditerranée lancera le cycle des “Rencontres méditerranéennes”, animées par la jeunesse étudiante, en partenariat avec Sciences-po Paris et son campus de Menton, la Métropole Nice-Côte d’Azur et d’autres universités “concernées par les enjeux de la Méditerranée”, est-il mentionné dans le communiqué de presse.
Pour ce premier rendez-vous, les organisateurs auront pour invités l’historien Benjamin Stora et le journaliste Rachid Arhab, qui communiqueront et échangeront autour de la thématique “Mémoire et histoire au prisme de la guerre d’Algérie”. Selon les organisateurs, cette démarche s’inscrit “pleinement dans le cadre du Dialogue des deux Rives”.
Elle vise ainsi à mettre “en lumière les nouvelles aspirations de la jeunesse méditerranéenne, en lui proposant un temps d’échange auprès d’intervenants passionnés. Elle souhaite créer un dialogue méditerranéen positif et inclusif”, est-il précisé. Et dans l’objectif de “permettre au public d’imaginer la Méditerranée de demain, au-delà des barrières et des clichés, tout en apportant à ces thématiques une opinion critique et personnelle”.
À travers ces rencontres mensuelles, qui seront réalisées en partenariat avec différents établissements d’enseignement supérieur du bassin méditerranéen, chaque conférence est une occasion de “faire venir deux personnes issues de toutes les strates de la société, qui œuvrent à leur mesure pour l’avenir de la Méditerranée (entreprises, universités, sociétés civiles, ONG, associations, etc.)”.
À noter que les rencontres seront retransmises en direct sur les comptes Youtube et Facebook de l’école, “puis à terme un format hybride (présentiel/retransmission en ligne)”. Pour les intéressés, tous les réseaux sociaux seront mobilisés, ceux de l’ensemble des partenaires comme ceux du Dialogue des deux Rives (@dialogue2rives sur Twitter).
Chaque rencontre donnera lieu à un compte rendu qui sera diffusé librement sur les sites partenaires et traduit dans plusieurs langues (arabe et anglais en particulier). Alors, spécialistes, étudiants, journalistes, curieux de tous âges sont “conviés à ces discussions et débats qui feront parler de la Méditerranée d’une façon inédite et fédératrice”.
R. C.