Culture 16e festival international du film oriental de Genève

“Papicha” décroche le Fifog d’or

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Hana MENASRIA Publié 28 Juin 2021 à 21:58

© D. R.
© D. R.

La 16e édition du Fifog (Festival international du film oriental de Genève) qui s’est tenue du 21 au 27 juin, sous le signe de “l’espoir”, a consacré Papicha meilleur long métrage en compétition officielle.

Le jury composé de Rashid Masharawi (réalisateur – Palestine), Irène Challand (productrice – Suisse), Soraya Baghdadi (comédienne – Liban), Lynda Belkhiria (programmatrice de festivals – Algérie) et Mohamed Khiri (journaliste – Tunisie) a remis le Fifog d’or à Mounia Meddour pour “sa maîtrise du scénario et l’interprétation des actrices. Un film engagé qui défend les libertés individuelles et aborde des sujets encore et toujours d’actualité”, peut-on lire dans le communiqué de presse.

Quant au Fifog d’argent, il a été attribué à The Flying Circus de Fatos Berisha (Kosovo) pour “la subtilité de son discours, servi par un jeu d’acteurs inspiré du théâtre. Le film pose des questions ouvertes sans dogmatisme”. Les membres du jury ont, entre autres, décerné une mention spéciale au film Les femmes du pavillon de Mohamed Nadif (Maroc) pour “son approche cinématographique et son traitement alliant le pudique et l’onirique”. 

Concernant la catégorie court métrage, le jury composé de Salah Issaad (réalisateur – Algérie), Nahla Attali (comédienne – Algérie – Ukraine), Hanna Assouline (réalisatrice – France), Hani Abbas (dessinateur de presse – Syrie – Palestine) et Sonia Jasmine (écrivaine – Algérie) a décerné le Fifog d’or à Ome de Wassim Geagea (Liban, Qatar) pour “ses thématiques abordées paradoxalement de manière fragiles et tenaces.

Aussi pour sa qualité du scénario et l’excellent jeu de rôle de cet enfant qui malgré la tristesse du deuil est habité par l’espoir d’un retour à la vie”. Le Fifog d’argent est revenu à I’m afraid to forget your face de Alah Sameh (Égypte), et ce, pour “la place du visage dans le film ; sa présence et son absence. Aussi pour son scénario profond, très puissant et original. Enfin pour son originalité : contourner la tradition par ses propres codes”.

Par ailleurs, le film The Last Bleat, de Yara Khalil (Allemagne – Syrie) s’est vu récompenser par une mention spéciale pour “sa portée universelle et sa restitution d’un visage et d’une humanité dans un contexte de conflit plus large, souvent abordé à travers des chiffres désincarnés.

Enfin pour le droit à la singularité revendiqué avec force, quitte à payer le prix”. Il est à rappeler que cette édition a été marquée par la projection de 50 films issus de 20 pays (d’Orient et d’Occident), qui “célèbrent l’espoir et replacent la culture et le cinéma à leur juste place dans les sociétés”.

Selon les organisateurs, ce 16e Fifog a “valorisé les films de jeunes réalisateurs, ainsi que ceux donnant une perception positive de la vie. Ils ont présenté leur vision progressiste du monde et exprimé leur espoir de voir des lendemains meilleurs, en ces temps de pessimisme et de violence”. 
 

H. M.

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