Culture Il sera abrité par le village AÏt Ouabane du 13 au 20 août

Raconte-Arts revient… sous réserve

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Samir LESLOUS Publié 09 Juillet 2021 à 20:30

© Archives/Liberté
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Le festival Raconte-Arts est enfin de retour pour une 17e édition, dont la tenue demeure toutefois, selon le président du festival, Hacène Metref, tributaire de l’évolution de la situation sanitaire.

Annulé en 2020 suite aux mesures sanitaires prises dans le cadre de la pandémie due à la Covid-19, le très attendu festival populaire Raconte-Arts est enfin de retour pour une 17e édition, dont la tenue  demeure toutefois, selon le président du festival, Hacène Metref, tributaire de l’évolution de la situation sanitaire. Dans le communiqué annonçant le retour de ce festival populaire indépendant de toute tutelle officielle, les organisateurs ont précisé qu’il aura lieu du 13 au 20 août prochain au village Aït Ouabane, ce village situé au creux des falaises du majestueux Djurdjura, à l’extrême sud-est de la wilaya de Tizi Ouzou.

Un village qui a déjà accueilli la 14e édition de ce festival, devenu mythique au fil des années. “Devant le désistement du village Aït Aïssi qui devait l’accueillir pour cette année, notre choix s’est porté sur Aït Ouabane. Il faut se souvenir que ce village a déjà reçu le festival en 2017 et qu’il a montré une capacité d’organisation hors normes”, est-il précisé dans ledit communiqué de la Ligue des arts cinématographiques et dramatiques de Tizi Ouzou, qui organise le festival. Mais pas seulement.

Contacté hier, Hacène Metref a souligné que la préparation du festival, qui s’étalait habituellement sur une année, vient tout juste d’être entamée pour cette édition 2021 et par conséquent sa domiciliation à Aït Ouabane, qui a eu déjà à l’abriter, fera gagner énormément de temps aux organisateurs. “À Aït Ouabane, les habitants et le comité de village savent déjà quoi faire, et cela nous évitera toutes les réunions préparatoires et de sensibilisation concernant ce qu’il faut faire”, nous a expliqué notre interlocuteur, soulignant que ce village présente aussi l’avantage d’avoir une seule entrée et sortie, ce qui permettra, dit-il, de mieux gérer le très important flux humain qu’attire chaque année le festival. Un flux humain qui sera géré également, a noté notre interlocuteur, en mettant en place le dispositif nécessaire pour faire respecter les mesures sanitaires afin d’éviter la propagation du virus.

Mais, même avec tous les préparatifs à mettre en place dans ce sens, la tenue du festival n’est pas encore gagnée. “Elle est assujettie à l’évolution de la situation sanitaire”, est-il affirmé dans le communiqué et réaffirmé, encore hier, par Hacène Metref, qui a précisé que le village Aït Ouabane a accepté dans le principe d’accueillir le festival pour une seconde fois sous réserve d’une évolution positive de la situation sanitaire. “Nous resterons, en étroite collaboration avec le comité de village, très vigilants et à l’écoute du corps médical que nous ne cesserons de consulter régulièrement”, ont prévenu les organisateurs. “La reprise sera difficile mais pas impossible si tout le monde y met du sien”, assurent, confiants, les organisateurs, qui soutiennent qu’avec les organisateurs et leur rigueur, les villageois et leur engagement, les participants et leur sérieux et le public qui doit faire preuve de respect pour le village, ce festival cher à toute la population de Tizi Ouzou, aux artistes sans frontières pourrait bien avoir lieu. “Pour le reste, n’ayez crainte, la magie de Raconte-Arts va encore opérer”, rassurent les organisateurs.

Concernant la participation des étrangers, Hacène Metref explique qu’en raison de la situation sanitaire il serait difficile, voire impossible d’avoir le nombre atteint par le passé, mais ceux d’entre eux qui peuvent entrer au pays, ou qui sont établis en Algérie, ou qui sont déjà rentrés pourront participer au plus prestigieux festival populaire qui offre à chacune de ses éditions une forte dose de culture à l’état pur au public, de plus en plus nombreux, qui y assiste.             

 

          
Samir LESLOUS

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