Culture Fazia Saheb, autrice du roman “Hayet, une faille, une vie”

Récit sur une miraculée du séisme de Boumerdès

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Mohamed HAOUCHINE Publié 20 Juin 2021 à 18:45

© Liberté
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De nos jours, de nombreux instituteurs ou professeurs tous cycles confondus, qu’ils soient encore en activité ou à la retraite, se mettent à l’écriture. C’est le cas de Fazia Saheb, ancienne professeure de lettres françaises, qui n’a pas hésité à mettre à profit sa nouvelle vie de retraitée de l’éducation nationale pour consacrer une grande partie de son quotidien à la vie culturelle qui bouillonne gaiement dans sa ville natale, Tizi Ouzou. Habituée de la maison de la culture Mouloud-Mammeri, véritable temple de la culture dans la région, Fazia Saheb n’a jamais raté le moindre événement culturel, car elle a toujours été une adepte des arts dans toute leur splendeur et leur variété.

Tantôt spectatrice assidue, tantôt animatrice de talent, elle a toujours baigné dans le monde culturel dans toute sa diversité, et voilà que tous les regards étaient braqués, le week-end dernier, sur la bibliothèque principale de lecture publique de Tizi Ouzou, où elle a animé une rencontre littéraire pour présenter, face à une foule nombreuse, son tout premier roman intitulé Hayet, une faille, une vie”, paru tout récemment aux éditions Imal. À cette occasion, l’autrice indique : “C’est mon premier-né, et comme j’ai toujours voulu écrire, je n’ai pas hésité à me mettre dans le bain, surtout que ce roman relate une histoire vraie qui m’a profondément bouleversée.

La trame du récit porte sur une cousine germaine qui a échappé à une mort certaine, lors du séisme de 2003 dans la région de Boumerdès.” Fazia Saheb a raconté : “Ensevelie sous les décombres dans la localité de Bordj-Ménaïel, sa cousine a été sauvée miraculeusement par les secouristes. Mais ses parents n’ont pu échapper à ce terrible drame qui a marqué Hayet à tout jamais.” Face à un bel élan de sympathie et d’encouragement par l’assistance, pour ce premier essai qui est disponible en librairie, Fazia Saheb semble visiblement confortée dans son désir ardent d’aller encore de l’avant, elle qui estime : “J’ai toujours rêvé d’écrire et j’encourage tous les enseignants qui sont à la retraite comme moi de s’y mettre pour faire profiter la génération actuelle de leur vécu d’enseignant et de la richesse de leur plume.”            

Mohamed HAOUCHINE

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