Culture Le festival international de la bande dessinée de retour

Signature d’une convention avec l’École des Beaux-Arts d’Alger

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Hana MENASRIA Publié 23 Juin 2021 à 09:21

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Salim Brahimi, fraîchement installé comme nouveau commissaire du festival, a animé une conférence de presse pour annoncer le programme de “L’été du Fibda” et la signature d’une convention de partenariat.

“L’été du Fibda” qui aura lieu du 25 au 27 juin à l’Office Riadh El-Feth (Oref), signe le retour du Festival international de la bande dessinée d’Alger, dont l’édition 2020 a été reportée pour cause de Covid-19. Pour donner un avant-goût de cet événement qui célébrera sa 13e année au mois d’octobre, le nouveau commissaire Salim Brahimi, alias Sayan, qui succède à Dalila Nedjem, a initié ce mini-Fibda qui tend à réconcilier les amateurs de BD avec le 9e art. 

À cette occasion, une conférence de presse a été animée, hier, au petit théâtre de l’Oref, par Sayan (journaliste culturel et éditeur de mangas) et son équipe pour évoquer les grandes lignes de “L’été du Fibda”. D’emblée le commissaire du festival a expliqué qu’il y a une grande demande de la part du public ainsi que des artistes et des éditeurs qui n’ont pas eu la possibilité de vendre à cause de la pandémie. “Nous avons alors pensé organiser cet événement, avec un petit budget certes, mais qui permettra aux éditeurs et auteurs d’être présents pour la vente et les dédicaces”.

Une occasion de renouer avec les fans du 9e art. Concernant le programme concocté, pas moins de 15 exposants seront présents, notamment les éditions Dalimen, Crom, Al Kalima, HB Manga Kissa, Pins, l’AARC et l’ONDA ou encore des mangakas et bédéistes pour les ventes-dédicaces. Outre les expositions, cette manifestation sera appuyée par trois ateliers pédagogiques : un atelier d’initiation à la BD pour enfants de moins de 12 ans, qui sera dispensé par Hanane Benmediouni ; un atelier pour adolescents (collèges et lycées) animé par Samir Toudji et enfin un atelier Cosplay qui sera dirigé par Sid Ali Rachedi, accessoiriste cinéma au CADC (Centre algérien de développement de cinéma).

À noter que ces ateliers sont gratuits et les inscriptions auront lieu sur place, le jour de l’ouverture. Ce mini-festival sera, entre autres, ponctué d’autres activités, notamment d’un cosplay libre et diverses activités ludiques. Outre l’annonce du programme, cette conférence de presse a été marquée par la signature d’une convention entre le Fibda et l’École des Beaux-Arts. Une démarche qui vise à impliquer les étudiants dans l’univers de la bande dessinée. Les points de cette convention portent sur la formation (master-class, expositions, conférences, tables rondes), des activités pédagogiques, la réalisation (les étudiants pourront présenter leurs travaux au Fibda), des échanges d’expériences, l’ouverture d’espaces pour les porteurs de projets…

À ce propos, le directeur de l’Esba, Djamel Narouk, a indiqué que “les étudiants s’intéressent énormément au 9e art et il y a une grande demande. D’ailleurs, nous allons lancer à la rentrée un module sur la bande dessinée”. Pour sa part, Salim Brahimi estime que cette initiative “est une première et représente un grand pas pour la bande dessinée et sa reconnaissance en Algérie”.  D’ailleurs, pour “L’été du Fibda”, des étudiants vont réaliser des fresques dont le thème portera sur la “Lutte contre la Covid par la bande dessinée”. Au sujet du 13e Festival international de la bande dessinée d’Alger, le commissaire a informé que “cette édition est prévue pour le mois d’octobre, mais nous dépendons de l’évolution de la crise sanitaire.

À cet effet, les invités étrangers qui ne pourront pas venir seront présents à travers leurs œuvres ou des visioconférences”. Questionné lors du débat sur le bilan des éditions précédentes, Salim Brahimi a signalé qu’il “faudrait interroger l’ancienne équipe. Aujourd’hui, nous avons hérité de 15 millions de dinars de dettes, et nous essayons de trouver des solutions”. À noter que l’accès à “L’été du Fibda” est de 200 DA, et ouvrira de 10h à 18h. 

 


H. M.

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