Culture Ouverture des 1res journées nationales du monodrame à Boumerdès

Un carrefour de formation au profit des jeunes talents

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Aziz BOUCEBHA Publié 12 Juillet 2021 à 20:32

Scène de la pièce Mira. © D.R
Scène de la pièce Mira. © D.R

Jusqu’au 15 juillet, des spectacles de choix animés par une pléiade d’artistes de renom se succéderont sur la scène de la salle des conférences (ex-INH) de l’université de Boumerdès. L’événement sera, entre autres, marqué par des ateliers de formation destinés aux amateurs du 4e art.

Les amoureux du théâtre se sont donné rendez-vous avant-hier en fin d’après-midi dans la ville du Rocher noir qui, quatre jours durant, du 11 au 15 de ce mois de juillet, va vibrer au rythme des planches. Des spectacles de choix animés par une pléiade d’artistes de renom se succéderont sur la scène de la salle des conférences (ex-INH) de l’université de Boumerdès. En effet, le top départ de la première édition des Journées nationales du monodrame a été donné le même jour, en présence d’un large parterre de professionnels du théâtre et du 7e art. 

Parrainée par le ministère de la Culture et le wali de Boumerdès et organisée par l’association El-Chaala du théâtre et du cinéma de Bordj Ménaïel, cette édition, la première du genre, sera également un carrefour de la formation au profit de jeunes talents, déclare son président, M. Yacine Bendia. D’ailleurs, ajoute-t-il, des ateliers dédiés à ce volet et encadrés par des professionnels ont été prévus. L’objectif aussi, enchaîne M. Bendia, est d’instaurer des traditions théâtrales au niveau de la wilaya de Boumerdès. 

L’ouverture de ces journées a été marquée, notons-le, par un spectacle de danse des enfants de la coopérative culturelle Wech, et un hommage a été rendu au défunt artiste Zoubir Louanchi. Pour sa part, M. Mohamed Cherchal, metteur en scène au TNA, appelé à animer un atelier dédié à l’art de l’acteur, estime que ce dernier est l’âme de la représentation théâtrale car tout est basé sur lui. “Ma mission est d’encadrer ces jeunes. Il s’agit de travailler les gestes du corps, la voix et les instruments d’interprétation. Il est prévu aussi de faire des exercices sur la formation de l’acteur, sur la mémoire, les exercices de concentration et d’interaction.” Quant à l’appréciation qu’il porte sur ces journées, M. Cherchal, qui affiche sa satisfaction, souligne avec soulagement le retour des événements culturels. 

“Ils sont importants pour la survie des artistes. Après pratiquement deux ans d’hibernation artistique, il était grand temps de reprendre notre bâton de pèlerin.” Primé pour sa pièce GPS au grand prix du Festival arabe du théâtre, M. Cherchal confie qu’un autre travail est en pleine maturation, sans pour autant s’étaler sur les détails. 

Le second atelier, qui sera encadré par l’actrice Nidal El-Djazaïri, sera consacré, quant à lui, à la représentation théâtrale. Cette artiste, dont la dernière apparition remonte au mois de Ramadhan dernier dans la série télévisée Liam, estime que le module consacré à la formation théâtrale de l’enfant doit être introduit dans la nomenclature des programmes pédagogiques dispensés par le secteur de l’éducation nationale. 

“Le théâtre inculque à l’enfant la confiance en soi, à relever les défis, l’éloigne de la violence et développe ses capacités mentales et créatives”, assure Mme Nidal, qui lance un appel aux pouvoirs publics à l’effet d’engager la réflexion à ce sujet. Pour le programme de cette édition, la journée d’hier devait être consacrée à la présentation de la pièce Mira, jouée par l’artiste Djenati Souad et produite par Hicham Bousahla.

Elle devait être suivie par El-Kiass, du metteur en scène et scénographe Abdelghani Chentouf. La journée d’aujourd’hui sera consacrée durant la matinée à la présentation de la pièce L’Instituteur, mise en scène par Omar Fetmouche et jouée par le comédien Ahcène Azazni, qui sera suivi durant l’après-midi par Tioucha, un monodrame réalisé par Nesrine Belhadj. 

 


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