Culture 2E CONCOURS NATIONAL DE POÉSIE ARABE À SÉTIF

Une édition dédiée à la promotion des jeunes poètes

  • Placeholder

Faouzi SENOUSSAOUI Publié 10 Octobre 2021 à 18:18

© Liberte
© Liberte

La salle de conférences du restaurant La Citadelle de Sétif a abrité, samedi, la cérémonie de remise des prix de la deuxième édition du Concours national de poésie arabe, organisé par la coopérative culturelle et artistique El-Soltane.

La compétition organisée en hommage au poète de la révolution et natif de Béni Yaâla (Sétif), Rabia Bouchama, a été l’occasion de rappeler le parcours du martyr tombé au champ d’honneur en 1957. Les organisateurs ont, tout au long de la cérémonie, rappelé que le poète Bouchama a laissé derrière lui un recueil important de poèmes consacrés surtout à la guerre de Libération nationale. 

Deux poètes à savoir, Meslem Rebouah pour son poème Tifl El Sama (L’enfant du ciel) et Ismail Mhamedi pour son poème Sarab ala tourab (Mirage sur sol) ont reçu les faveurs du jury composé de poètes, professeurs et d’un inspecteur général de langue et littérature arabes que sont Lazhar Chaoui, Senoussaoui Tayeb Abdelkader, et Mohamed Djerboua, conseiller de l’association. 

La cérémonie a aussi été rehaussée par la présence de plusieurs poètes et professeurs universitaires dont le Palestinien Dr Abdelkader Salah, exerçant au niveau de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou et des lauréats qui ont déclamé leurs productions poétiques devant une assistance qui a apprécié la qualité des œuvres présentées.

“Nous avons enregistré la participation de pas moins de 46 poètes des quatre coins du pays. La mission du jury n’a pas été facile pour départager les deux lauréats. Notre objectif est de les encourager davantage afin qu’il y ait un regain d’intérêt pour la poésie authentique, voire à la vraie poésie, celle qui nous fait vibrer”, nous dira Abdelkader Boukhalfa, président de la coopérative El-Soltane qui a tenu à souligner que, la pandémie de coronavirus oblige, le nombre de participants a été réduit.

Il est passé de 117 participants en 2020 à 47 participants en 2021. Les travaux présentés ont été examinés en une vingtaine de jours. De leur côté, les lauréats ont indiqué qu’ils sont ravis de participer à cette édition. 

“Les conseils qui m’ont été prodigués par les membres du jury et l’intérêt que portent les membres de la coopérative, dont son président à la production poétique, ne peuvent que m’encourager à faire mieux. Je suis très heureux, car, ce couronnement intervient à la veille de ma participation à un concours de poésie au Qatar durant les prochains jours”, nous dira le lauréat, Meslem Rebouah de Jijel.

Il est à rappeler que parmi les objectifs de cette initiative, figurent la promotion et l’encouragement de la créativité, et ce, tout en développant les compétences rédactionnelles des jeunes et moins jeunes.
 

Faouzi SENOUSSAOUI

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00