Économie industrie automobile

Agli plaide pour une stratégie à long terme

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D. LOUKIL Publié 18 Mars 2021 à 08:44

Un peu plus d’une semaine après avoir rendu publiques ses 62 propositions pour “la réussite du plan de relance économique”, le président de la CAPC (Confédération algérienne du patronat citoyen), Mohamed Sami Agli, a tenu, mardi 16 mars, une rencontre à Oran, regroupant nombre d’opérateurs locaux.

Au cours de cette tournée de proximité, il a annoncé la création de 6 fédérations agréées, et faisant passer la CAPC à un stade supérieur dans sa démarche de structuration. Elles représentent les secteurs de la santé, de l’emballage, du numérique, du BTPH, de la logistique et de l’industrie. Selon M. Agli, la fédération de l’emballage représente quelque 80% de l’ensemble des secteurs. “La bataille est avant tout économique, et la solution pour le pays est économique”, a soutenu le président de la CAPC, en plaidant pour un nouveau modèle économique.

Concernant les conséquences de la crise sanitaire sur les entreprises, M. Agli a indiqué n’avoir pas de données chiffrées mais il a estimé qu’“il y avait toujours quelque chose de positif dans toute crise”. “Avec la pandémie, il y a quelques secteurs qui ont explosé, comme le digital et l’économie numérique d’une manière générale ou encore le télétravail.

On a vu aussi un retour à l’industrie de la terre, c’est-à-dire l’agriculture qui nous a sauvés pendant cette période-là”, a-t-il soutenu. Des leçons à tirer de la crise Covid ? “Il y a eu une prise de conscience collective par rapport à notre vulnérabilité à l’international, et la nécessité de développer notre pays… L’économie de conteneurs persistera mais il faut un équilibre.

Notre modèle économique doit changer”, a estimé le patron des patrons. Pour lui, il y a de la richesse en amont et en aval de l’agriculture pour arriver surtout à un minimum d’autosuffisance. “Pour ce faire, il faut adapter nos stratégies à nos spécificités, et non pas coller des modèles économiques d’ailleurs. Un pays qui n’est pas autonome est vulnérable”, a-t-il affirmé. Interrogé sur la situation de l’industrie automobile, le président de la CAPC a réitéré ses critiques en assénant : “Après 20 ans, nous sommes au stade zéro.”

“Est-ce que nous avons besoin d’une industrie automobile ? Il faut développer une stratégie à long terme et surtout stable”, a-t-il ajouté.  À noter qu’au cours de la rencontre de la CAPC, une convention cadre de partenariat a été signée par cette organisation patronale avec l’université d’Oran 2. Cette convention prévoit des activités pédagogiques de parrainage et l’élaboration de programmes de formation et de recherche.

 


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