Économie Les bornes de recharge produites dès le mois de juin prochain

Baic fabriquera le véhicule électrique algérien

  • Placeholder

Badreddine KHRIS Publié 18 Mars 2021 à 08:45

© D.R
© D.R

La Fédération de l’industrie et services relevant de la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa) vient de créer la filière “Industrie mécanique, électronique et montage”. La naissance de cette filière automobile se veut en fait un premier pas pour lancer un projet qui regroupera les deux fédérations de la Cipa, à savoir l’industrie et la transition énergétique et énergies renouvelables.

Il s’agit du montage de véhicules électriques en Algérie. C’est l’œuvre de la firme chinoise Baic en Algérie qui a décidé de produire des voitures électriques dans notre pays avec des sous-traitants algériens.

Dans une première phase, la société suisse, Terra Sola Algérie, un investisseur et un développeur de projets d'énergie photovoltaïque intégrés, aura pour mission de produire les bornes de recharge électriques à installer à travers les diverses régions du pays pour les futurs véhicules électriques. La fabrication et l’installation se feront en partenariat avec la société Naftal d’ici au mois de juin prochain.

Une fois ces stations implantées, Baic Algérie recevra, avant la fin de l’année en cours, les premiers prototypes de voitures qui seront fabriqués en Algérie. “Ces bornes seront produites à hauteur de 90% par des sous-traitants algériens, mais sous un brevet étranger”, affirme le président de la Cipa, Abdelwahab Ziani.

Pour lui, ces bornes seront produites aux normes Euro 6 et peuvent être aisément exportées vers tous les continents, à commencer par l’Europe. L’exportation figure, en effet, parmi les objectifs tracés pour cet ambitieux projet.

Car, il n’est pas évident de trouver d’emblée des demandeurs de ce type de véhicules sur le marché national. Un gros travail de communication et de marketing attend, par conséquent, la société Baic et ses partenaires. Il faut indubitablement réussir à créer cette demande au niveau local, d’autant plus que la couverture des besoins peut être assurée au bout de la deuxième année du lancement de l’usine située, en principe, à Batna.

“Nous avons anticipé parce qu’à partir de 2025, et ce, jusqu’à l’horizon 2040, les voitures à combustion ou, à essence et gasoil, seront interdites progressivement en Europe”, prévient M. Ziani qui a présidé hier la cérémonie de création de cette filière. Mieux, ajoute-t-il, même les véhicules électriques devront plus tard céder la place aux unités qui rouleront à l’hydrogène entre 2025 et 2030.

“L’État doit se mettre au diapason et accepter de jeter les premiers jalons de ces projets dès maintenant”, indique le président de la Cipa. Le taux d’intégration visé dès le départ pour ce genre de véhicule est estimé à 40% et sera porté par la suite à 60%.

Le prix de la voiture électrique se situerait entre 80 000 et 90 000 euros suivant les différents paramètres qui seront pris en compte par le producteur. Le P-DG de Baic Algérie, le Dr Noureddine Seriak, soutient, toutefois, que le prix de la voiture électrique algérienne sera à la portée de la clientèle. 

 


Badreddine K.

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00