Économie Prix des produits de base

Des marges bénéficiaires à limiter

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Badreddine KHRIS Publié 28 Décembre 2021 à 10:40

Le ministre de l'Agriculture, Mohamed Abdelhafid Henni, reconnaît que les céréales, le lait et les viandes blanches, trois produits stratégiques, subissent actuellement un déséquilibre sur le marché national. Ces perturbations sont, selon lui, dues à “la désorganisation du réseau de distribution et de vente au détail”. Pour cerner cette défaillance, les services concernés des ministères de l'Agriculture et du Commerce ont décidé de contrôler la marge bénéficiaire des commerçants de sorte à ce qu’elle ne dépasse pas 20%. Cette mesure est prise dans le cadre de la lutte contre la spéculation et la hausse des prix. “Les commerçants sont tenus de respecter une marge bénéficiaire inférieure ou égale à 20%”, a indiqué M. Henni en marge des travaux du 9e congrès de l'Union nationale des paysans algériens (UNPA), organisé avant-hier.

Les deux départements veilleront, a-t-il assuré, “à ce que ce taux ne soit pas dépassé”. Tenant compte des moyens de contrôle insuffisants dont disposent ces deux institutions et de l’anarchie qui règne dans les marchés, il risque d’être difficile d’atteindre un tel objectif. Cela dit, le secteur de l'agriculture s’attelle à l’application de la feuille de route qu’il a tracée pour l’échéance 2024 avec de nouvelles orientations, dont le développement des filières stratégiques et des produits de large consommation (notamment les céréales, les légumineuses et le lait), la promotion de l'agriculture saharienne, et le développement de vergers d’arbres fruitiers résistant à la sécheresse. 

Le développement de l'agriculture saharienne est l’une des priorités du gouvernement, qui s'emploie à étendre les espaces agricoles dans ces régions pour “promouvoir la production, surtout la céréaliculture, afin de réduire les importations”, affirme le ministre de l’Agriculture, arguant que la contribution des wilayas du Sud à la production agricole nationale est de 25,7%. “Il faut trouver des alternatives à travers la culture des céréales dans le Sud afin de réduire la facture d'importation”, a insisté le ministre, citant l’exemple des 4 millions de tonnes de maïs importées chaque année, destinées à l'alimentation des volailles et des bovins. 

 


B. K.

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