Économie Il porte sur le partage de production pétrolière

Le Nigeria signe un accord avec quatre compagnies internationales

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APS Publié 28 Mai 2021 à 22:58

© D. R.
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Le Nigeria a signé cette semaine un accord de partage de production avec les principales compagnies pétrolières, après deux ans de bras de fer, ouvrant la voie à des investissements à hauteur de 10 milliards de dollars. 

Shell,  Exxon  Mobil,  Total,  Eni  et  la  NNPC,  partenaires  de  la  licence d'exploitation OML 118, qui abrite le champ off-shore Bonga, ont signé mardi dernier un nouvel accord de partage de production pour 20 ans après deux ans de mésentente avec le gouvernement. 

“Cet accord marque un tournant important dans l'exploitation des opérations off-shore au Nigeria”, indiquait la  Nigeria  National  Petroleum  Commission (NNPC), sur Twitter. 

“Plus de 10 milliards de dollars d'investissements vont pouvoir être engagés grâce à ce développement”, se félicite la compagnie publique pétrolière.  Fin novembre, le Nigeria avait adopté une nouvelle législation pour imposer un meilleur partage des ressources avec les majors internationales. 

Cette mesure, qualifiée de “moment décisif” par le chef de l'État, Muhammadu Buhari, devait entre autres, imposer une taxe forfaitaire de 10% sur les champs en mer et de 7,5% sur les champs on-shore (contre 5% auparavant) dans un contexte de baisse des investissements. 

L'extraction dans des bassins off-shore, notamment en eaux profondes, est toutefois extrêmement coûteuse et les majors avaient ainsi exigé une renégociation de leurs conditions financières, pour lancer la seconde phase de développement de Bonga. 

Le bloc OML 118, à 120 km des côtes nigérianes, abrite le champ Bonga qui a actuellement une production de 150 000 barils par jour, et pourrait passer à 225 000 barils jour. 

Mele Kyari,  à  la  tête  de  la  NNPC,  a  déclaré  dans  un  discours  qu'il  se réjouissait que cet accord montre “une  opportunité pour les investisseurs de voir que le pays leur est ouvert”. 

Le Nigeria n'attire qu'une petite part des investissements pétroliers et gaziers en Afrique alors qu'il est le premier producteur d'or noir sur le continent et que beaucoup de ses réserves restent à exploiter. 

Pour répondre à ces défis, et maximiser les revenus pétroliers de ce pays membre de l'Opep, le gouvernement nigérian travaille depuis une quinzaine d'années sur une nouvelle loi pour encadrer le secteur, sans jamais avoir été votée.
 

APS

 

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