Des techniciens du Centre de recherche dans le domaine des énergies renouvelables (Cder) vont s’atteler, dans les semaines à venir, à l’élaboration d’un “cahier des charges pour la production de 5 kW d’électricité d’origine éolienne, au parc des Grands-Vents (Parc Dounia), à l’ouest d’Alger”, selon un communiqué du ministère de la Transition énergétique et des Énergies renouvelables. Ce dernier semble ainsi vouloir dépoussiérer les trois éoliennes de 25 kW qui s’y trouvent. Il s’agit, en fait, de petites installations éoliennes — un don fait par l’État italien — mises en place en 2011.
Ces éoliennes ont fonctionné normalement, pendant quelques années, avant de tomber en panne. Les techniciens du Cder vont poser le “diagnostic” des installations, élaborer une “étude sur leur réhabilitation”, lister toutes les pièces “nécessaires à leur fonctionnement” et “calculer le coût” de l’opération, selon le communiqué. En réalité, ces installations, le Parc Dounia n’en a pas profité, car il n’a pas pu obtenir d’autorisation auprès des organismes compétents pour relier les trois éoliennes au réseau électrique.
En visant à remettre en l’état ces installations, le ministère de la Transition énergétique fait appel à l’éolien à petite échelle. Il faut dire que ce type d’énergie n’est pas encore arrivée à maturité et sa part dans le mix-énergétique est dérisoire en Algérie.
En théorie, le programme des énergies renouvelables prévoit environ 70 projets répertoriés dans différents types d’énergie, dont 7 stations éoliennes d’une capacité de production électrique de plus de 200 mégawatts.
Youcef Salami
