Économie Importation de véhicules neufs

Les nouvelles conditions

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Youcef SALAMI Publié 14 Mai 2021 à 23:05

© D. R.
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Le gouvernement vient d’établir, par décret exécutif, publié mercredi 12 mai,  au “Journal officiel”, les nouvelles conditions d’importation de véhicules neufs.

Le cahier des charges annexé à ce décret  prévoit que “ne  sont  autorisés à l’importation  par  les  concessionnaires  de  véhicules  neufs,  dans  la catégorie de véhicules de tourisme, que les véhicules automobiles dont la cylindrée est égale ou inférieure à 1 600 cm³, équivalent à 1,6 litre”. 

L’Exécutif a ainsi opté pour l’importation de véhicules de petite et moyenne cylindrée. Le cahier des charges souligne, par ailleurs, que “tout paiement pour  l’acquisition  d’un  véhicule  doit   s’effectuer  par  un   moyen  de paiement scriptural à travers  les  circuits  bancaires  et  financiers”, précisant  que  “le prix  de  vente  figurant   sur le  bon  de  commande  du  véhicule  neuf  doit être ferme, non révisable et non  actualisable  à  la  hausse”  et  qu’il doit être établi “en  toutes  taxes  comprises  et  inclure, éventuellement, les  rabais, ristournes et remises consenties”.

Et d’ajouter : “Au cas où un acompte serait exigé par le concessionnaire lors de   la  passation  de  la  commande,  son  montant  ne  devra, en  aucun cas, excéder dix pour cent (10%) du prix de vente, toutes taxes comprises.” 

Il  fait,  par  ailleurs,  obligation  aux  concessionnaires  “d’honorer  toute commande exprimée de véhicules électriques à hauteur de 15% du total de véhicules de tourisme commercialisés”. L’État veut ainsi préparer le terrain à l’importation de ce type de véhicules dans l’objectif de développer le transport vert et de faire baisser la consommation de carburants.

Cela  peut, cependant,  s’avérer  complexe  dans  le  court  terme  pour deux raisons au moins : le  prix  d’achat  d’un  véhicule  électrique  est beaucoup trop élevé par rapport à celui d’un véhicule thermique, de plus, le pays ne dispose pas encore de stations de recharge électrique pour ce type de véhicules. Le cahier des charges dont il s’agit indique, en outre, que “les véhicules neufs importés doivent être commercialisés avec une garantie sur 120 000 km dans la limite des 60 mois (cinq ans)”. 

Il   exige,  par  ailleurs, des  concessionnaires  de   n’importer  et  de  ne commercialiser que  des  véhicules  dotés  des  équipements  suivants : “Système anti-blocage des roues ABS, contrôle électronique de stabilité (ESC, ESP), pour les véhicules d’une cylindrée supérieure à 1 200 cm3, dispositif limiteur de vitesse et/ou régulateur de vitesse, pour les véhicules d’une cylindrée supérieure à 1 200 cm3, deux airbags frontaux (conducteur et passager), ceintures de sécurité  pour  tous  les  passagers  et  de points d’ancrage conformes aux dispositions  réglementaires  et  répondant  aux normes applicables  concernant  les  essais  de  choc, appui-tête pour les sièges avant et arrière, système de retenue de siège pour enfant (Isofix), dispositifs de dégivrage et de désembuage du pare-brise et de la lunette arrière,  système  de  rappel   de  bouclage  de  la  ceinture  de   sécurité conducteur et passager avant”. 

Le cahier des charges définit, également, le délai de livraison du véhicule neuf commandé, expliquant  ainsi  que  celui-ci  “ ne  peut  dépasser  une durée de quarante-cinq (45) jours”. 

Il souligne, toutefois, que cette période “peut être prorogée d’un commun accord des deux parties, sur la base d’un écrit”. Mais “en cas de paiement de la totalité du montant, le concessionnaire  est  tenu de  livrer  le véhicule neuf dans les sept jours  qui  suivent, sauf  pour  les véhicules  électriques dont la livraison ne peut excéder un mois”, est-il  encore  précisé dans  le cahier des charges.               
 

Youcef SALAMI

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