Économie Après une baisse jeudi

Les prix du pétrole rebondissent

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Badreddine KHRIS Publié 21 Mai 2021 à 23:02

© D. R.
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Les prix  du pétrole rebondissaient, hier, à  la fin d’une  semaine au cours de laquelle ils ont perdu près de 5% sous l’effet d’une combinaison de facteurs baissiers du côté tant de l’offre que de la demande. 

À 10h10 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 65,83 dollars à Londres, en hausse de 1,11% par rapport à la clôture de jeudi. Les prix du pétrole ont enregistré une nouvelle baisse, jeudi, les investisseurs s’interrogeant sur un possible retour sur le marché des barils iraniens, sur la hausse des stocks américains de brut et sur le ralentissement de la demande asiatique. 

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a fini à 65,11 dollars à Londres jeudi, en recul de 2,33% ou 1,55 dollar par rapport à la clôture de la veille.

La semaine avait commencé fortement à la hausse pour le brut, les contrats de Brent et du WTI franchissant respectivement mardi les barres de 70 et 67 dollars, une première depuis début mars, avant de retomber lourdement mercredi et jeudi.

“L’une des raisons principales est la correction générale des prix des matières premières ces derniers jours, à laquelle le pétrole n’a pas pu résister”, remarque Carsten Fritsch, analyste de Commerzbank. 

“En outre, l’éventuel retour des exportations de pétrole iranien pèse sur les prix”, a-t-il ajouté. L’industrie pétrolière iranienne est soumise à un embargo par les États-Unis, mais une amélioration des relations entre Washington et Téhéran pourrait conduire à l’allègement de ces sanctions et donc à l’arrivée sur le marché, qui peine déjà à écouler ses stocks, d’un volume important d’or noir. 

Or, les négociateurs sur le nucléaire iranien, qui ont bouclé mercredi dernier à Vienne une nouvelle session de pourparlers, ont fait état de “progrès tangibles”, disant voir un accord se dessiner. Et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a évoqué jeudi des discussions avec l’Iran sur le maintien de la surveillance des installations nucléaires, afin de permettre aux négociations destinées à sauver l’accord de 2015 de se poursuivre. 

Pour Stephen Brennock, de PVM, l’Inde, gros consommateur d’or noir et durement frappé depuis plusieurs semaines par la Covid-19, est aussi “au cœur du malaise actuel du marché pétrolier”.

Les prix du pétrole reculaient fortement d’environ 5% mercredi après la publication de stocks américains en hausse et tandis que la Covid-19 menace la reprise de la demande asiatique. 

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait de son côté 65,66 dollars à Londres, en baisse de 4,44%. Le WTI pour le mois de juin chutait de 5,07% par rapport à la clôture de mardi, à 62,17 dollars.

Déjà en baisse, les deux contrats de référence de part et d’autre de l’Atlantique ont fléchi davantage après l’annonce par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) d’une hausse des stocks de brut dans le pays la semaine passée d’environ 1,3 million de barils, un signal peu favorable aux cours du brut. 

Les stocks commerciaux du pétrole brut aux États-Unis ont augmenté la semaine dernière, tandis que ceux de l’essence ont reculé, selon le rapport hebdomadaire de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) diffusé mercredi. Les réserves de brut, qui avaient diminué les deux semaines précédentes, ont progressé de 1,3 million de barils (MB), à 486 MB pour la semaine close le 14 mai. 

Les analystes interrogés par Bloomberg avaient tablé sur une hausse médiane de 2 millions de barils. Les importations ont aussi augmenté, passant de 5,5 millions de barils par jour (mbj) à 6,4 mbj. La production s’est stabilisée à 11 millions de barils par jour. 
 

B. K.

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