Économie MANAGEMENT ANTI-CORRUPTION

Sonatrach veut adopter de nouvelles normes

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Ali TITOUCHE Publié 20 Décembre 2021 à 22:42

© D. R.
© D. R.

Le groupe Sonatrach et l’Institut algérien de normalisation (Ianor) ont conclu, hier, une convention d’accompagnement pour une certification ISO 37001 se rapportant aux systèmes de management anti-corruption.

Cet accord ouvre la voie à l’entame des procédures d’accompagnement pour la mise en place du dispositif, de la formation aux normes ISO 37001 et du conseil, des préalables incontournables en matière de certification, explique Hales Djamel, directeur général de l’Ianor, en marge d’une conférence organisée, hier à Alger, à l’occasion de la Journée nationale de normalisation.

La mise en place de ce dispositif de certification vise à promouvoir une culture anticorruption au sein des entreprises concernées, dont le groupe Sonatrach, candidat à la certification ISO 37001, lancée à travers le monde en 2016 et en Algérie depuis 2020.

Il s’agit, également, de mettre en œuvre des moyens de contrôle appropriés, permettant de lutter contre le phénomène de corruption. Pour Sonatrach, il s’agit de se conformer à la fois aux exigences de la certification ISO 26000 et ISO 37001, qui exigent respectivement un comportement socialement responsable et une bonne conduite en matière de transparence et de lutte contre la corruption.

Sonatrach n’est pas la première entreprise en Algérie à vouloir adapter son système de management aux normes de l’ISO 37001, puisque l’entreprise privée 2M-Industries, spécialisée dans la fabrication des instruments de pesage et de métrologie légale, vient de recevoir la certification relative au système de management anti-corruption.

C’est la première entreprise algérienne et la troisième au Maghreb à être certifiée ISO 37001. Selon le DG de l’Ianor, Hales Djamel, cette norme concerne toutes les entreprises, privées et publiques, ainsi que les organismes et les administrations. Selon lui, un fonds de “compétitivité” existe au niveau du ministère de l’Industrie pour “l’accompagnement et la certification des entreprises, dont la contribution de l’État est estimée à plus de 200 milliards de centimes”.

D’après le même responable, la norme 37001 concerne le management des entreprises et introduit des exigences de transparence auxquelles toutes les entreprises, organismes et administrations doivent se conformer. “Il s’agit d’un dispositif de prévention contre la corruption, de nature à protéger le personnel des entreprises et des administrations contre ce fléau”, soutient-il.

Hales Djamel annonce sur sa lancée l’existence, actuellement, de plusieurs entreprises et banques dans les starting-blocks pour le lancement de l’audit et des procédures pré-certification. L’obtention de la certification n’est pas une fin en soi, de l’avis du DG de l’Ianor, puisque les entreprises certifiées seront soumises à un suivi et un audit permanent, afin d’évaluer les niveaux de réponses aux exigences de la norme. 
 

Ali TITOUCHE

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