
Le chantier de réhabilitation de la raffinerie de Sidi R’zine, dans la commune de Baraki à Alger sera repris et achevé avec les sous-traitants, annonce le ministre de l’Energie. Le groupe d’ingénierie pétrolière français Technip a résilié le contrat signé du temps de Chakib Khellil en 2010. D’un montant de 908 millions de dollars, le projet de réhabilitation et de modernisation de cette raffinerie d’une durée de 38 mois devait porter ses capacités de raffinage à 3,6 millions de tonnes par an. Selon plusieurs sources, une partie importante des installations, non concernées par l’accord, est dans un état de vétusté avancée (fuites importantes d’hydrocarbures sur les sols abritant des machines, colmatage provisoire de joints…) qui empêcherait l’entreprise française d’avancer dans les travaux. Des procès-verbaux et documents émanant du Contrôle technique de construction (CTC) qui suit les travaux mis en ligne par le journal électronique impact24 confirmeraient cette thèse. Au delà de l’arbitrage international qui est en cours selon les deux parties, la question qui se pose est : Sonatrach va-t-elle lancer un autre avis d’appel d’offre ou se contentera-t-elle de finaliser les travaux avec les moyens du bord comme semble le suggérer le ministre de l’Énergie ? Dans le premier cas, le coût de la réhabilitation risque d’être prohibitif et dans le second, l’expertise nécessaire risque de faire défaut et la sécurité des installations, cernées par ailleurs par des habitations, serait plus que problématique.