Dans cet entretien, Ali Bey Nasri, président de l’Association nationale des exportateurs algériens (Anexal), a évoqué les raisons à l’origine de la surfacturation et a rappelé les moyens de lutte contre ce fléau qui ronge l’économie nationale
Il faut dire que la parade est assez complexe techniquement, faute de moyens, voire ultrasensible politiquement, eu égard à la nature des intervenants dans le dossier du commerce extérieur.
La surfacturation des importations demeure l’une des techniques les plus courantes qu’utilisent les opérateurs indélicats pour les transferts illicites de fonds vers l’étranger.
Économiste, ancien gouverneur de la Banque d’Algérie et ancien ministre délégué au Trésor, Badreddine Nouioua nous livre, à travers cet entretien, son analyse sur l’économie nationale et les perspectives de son évolution.
Les réserves de change devraient baisser de 8,5 milliards de dollars, tandis que la valeur de la monnaie nationale passera de 120 DA pour un dollar à 123 DA pour un dollar, durant l’exercice prochain.
Les poussées inflationnistes devront commencer à marquer leur retour à partir de l’année prochaine, après avoir connu une nette décélération ces quelques derniers mois, selon les chiffres disponibles de l’Office national des statistiques (ONS).
“L’état de notre économie inspire de sérieuses inquiétudes pour les trois années qui viennent”, estime Mouloud Hedir, économiste et expert des politiques commerciales.
À moins de trouver une meilleure manière de gérer ce secteur et de lui donner une réelle impulsion, la situation ne peut qu’empirer à mesure que les volumes de production baissent.
Des flottements sur le plan législatif ont accentué, ces dernières années, l’aversion au risque dans le secteur des hydrocarbures.
En termes de statistiques, force est de constater qu’à quelques jours de la fin de l’exercice 2019, l’Office national des statistiques (ONS) n’a pas encore publié son rapport d’enquête sur l’emploi et le chômage d’avril 2019.
Récurrentes dans le discours des politiques, les réformes n’ont jamais été réellement appliquées, faute de volonté politique, voire d’une réelle disposition à changer de modèle économique basé sur la rente et sa redistribution.
Dans cet entretien, l’universitaire et expert financier Mourad Goumiri explique que, dans la conjoncture actuelle, il ne faut rien attendre des prix des hydrocarbures.
La LF 2020 charrie un déficit budgétaire global évalué à plus de 7% du produit intérieur brut (PIB), soit 1 533,4 milliards de dinars, et un déficit du Trésor estimé à 2 435,6 milliards de dinars, soit 11,4% du PIB.
Effectivement, le rapport de présentation du projet de la loi de finances pour 2019 (non mis à jour sur le site du ministère des Finances depuis l’année dernière)
Le marché pétrolier doit s’accommoder de la morosité économique et de l'augmentation de la production provenant des hors-Opep.
Le premier constat que l'on peut faire est que les prix du pétrole sont stables. Le cours du Brent de la mer du Nord est actuellement de 64-65 dollars par baril.
Dans cette interview, Souhil Meddah, analyste financier, revient sur la décision d’intégrer des administrateurs indépendants dans les conseils d’administration des banques publiques et les changements que cela pourrait entraîner.
Des administrateurs indépendants devraient intégrer les conseils d’administration des banques publiques dès 2020 ; une mesure destinée, dit-on, à améliorer la gouvernance des banques.
La conjoncture politique et la peur des créances douteuses rendent les banques plus frileuses à consentir des crédits à l’économie.
L’expert estime, dans cet entretien, que des paramètres comme l’émergence du secteur économique privé, l’allongement de l’espérance de vie et le multisyndicalisme ne peuvent être ignorés dans l’élaboration d’un nouveau contrat social.