L’Exécutif tente de défendre la bonne tenue de l’économie, alors que celle-ci reste portée essentiellement par l’investissement budgétaire.
Des administrateurs judiciaires ont été désignés pour la gestion des groupes appartenant à Ali Haddad, à Mahieddine Tahkout et aux frères Kouninef.
Les agents qui bénéficient d’une “industrie” d’importation “constituent le principal groupe d’influence opposé à la production nationale”.
Les producteurs font face désormais à un cruel dilemme : jouer à nouveau la carte d’une nouvelle baisse de l’offre aggraverait leurs pertes et ne pas réduire à nouveau la production conduirait à une rechute des cours.
Du point de vue politique, il est tout à fait paradoxal que ce soient les Canadiens qui donnent l’alerte sur cette saignée.
Badreddine Nouioua : Il est clair que les incertitudes politiques actuelles sont, en partie, à la source directe de ce rebond phénoménal des transferts illicites de devises vers l’étranger. Dit autrement, tous ceux qui ont des capitaux
Liberté : Le ministre des Finances, Mohamed Loukal, a annoncé, hier, que le dégel des comptes bancaires des entreprises des groupes Haddad, Kouninef et Tahkout serait imminent.
Après 25 semaines de mobilisation ininterrompue, les Algérois n’ont pas dérogé à la règle, faisant de ce 26e vendredi un des plus spectaculaires en termes de mobilisation et de détermination.
Les économistes doutent que l’actuel Exécutif puisse ouvrir le chantier délicat de la réforme du dispositif public des subventions.
L’avocat de Saïd Bouteflika, de Mohamed Mediène et d’Athmane Tartag dément l’information selon laquelle le procès de ses clients serait imminent.
Une mobilisation parmi les plus grandioses et une détermination intacte : ce 24e vendredi aura été l’un des plus mobilisateurs depuis le 22 février dernier, date qui a marqué un historique retournement de situation contre le régime Bouteflika.
La baisse des taux d’intérêt est quasiment acquise. Elle ne sera pas sans conséquence sur les économies de bien des pays, dont le nôtre.
L’actuel gouvernement, disqualifié par la révolution du 22 février, ne dispose d’aucune marge de manœuvre politique à même d’imposer des choix budgétaires à des contribuables le rejetant.
Les tours de vis budgétaires remettent au goût du jour les ajustements lancés en 2016 et 2017, lesquels se sont soldés par une faible moisson et économies.
Liberté : L’actuel gouvernement s’est, depuis peu, mis à tenter de rationaliser les importations, en s’attaquant essentiellement aux kits CKD-SKD, destinés à la fois aux ateliers de montage automobile et aux industries d’appareils électroménagers,
La situation s’envenime au groupe Média Temps nouveaux. Les travailleurs accordent un délai de 48 heures au directeur général du groupe pour satisfaire leurs revendications
Face à l’impératif de concilier la réduction des dépenses, la maîtrise du déficit budgétaire et le besoin d’un retour à la croissance, le gouvernement a les pieds et les poings liés.
Liberté : Nombre de concessionnaires qui se sont lancés dans le montage automobile sont traînés aujourd’hui devant les tribunaux. La politique de l’assemblage automobile s’est révélée un scandale retentissant.
Le deuxième marché automobile en Afrique connaît depuis quelques mois déjà ses pires moments à l’issue de plusieurs années de forte croissance.
L’Algérie a perdu 7,28 milliards de dollars sur ses réserves de changes à l’issue des quatre premiers mois de l’année. Le solde s’établit à 72,6 milliards de dollars à la fin du mois d’avril 2019.