Homme clivant, loin d’avoir fait le consensus au sein de sa famille politique, Amar Saadani a été un des hommes clé du “système Bouteflika”. Même effacé, son installation au Maroc l’a remis aujourd’hui sous les feux de la rampe.
Plombées par le contentieux mémoriel, les relations algéro-françaises alternent les périodes d’apaisement et les coups de froid.
Sauf retournement spectaculaire de situation, le RCD, qui tient samedi son conseil national, devrait entériner la décision de boycott des prochaines élections législatives prévues le 12 juin prochain.
Les Algériens, qui ont réussi à mettre fin au règne d’Abdelaziz Bouteflika, à secouer profondément un système politique en fin de parcours, ont réalisé presque un miracle le 22 Février 2019.
À la veille du deuxième anniversaire du Hirak, l’Algérie cherche encore la voie la plus sûre pour le dépassement de la crise à moindre coût. Le moment est plus que jamais venu de transcender les clivages bloquants.
Premier secrétaire du FFS depuis juillet 2020, Youcef Aouchiche revient sur l’ouverture de l’enquête — suite aux révélations du jeune Walid Nekkiche — dont il estime qu’elle doit aboutir à des sanctions exemplaires
Le recours systématique à l’avis des “muftis” pour convaincre de la pertinence des décisions politiques et administratives risque de mettre à mal l’idée de l’État. Un procédé qui réduit dangereusement le champ de la République.
L’aveu lâché par Ahmed Ouyahia n’est en réalité qu’un bout de l’étendue d’une dérive mafieuse de la caste qui a gouverné le pays durant des décennies. Choqués, les Algériens sont en droit de tout savoir sur le mal infligé au pays.
Il fut l’homme politique qui a le plus duré dans les travées du pouvoir. De tous les responsables algériens, il est celui qui cristallisait toutes les rancœurs contre le régime.
Les événements politico-judiciaires qui se déroulent en ce moment semblent indiquer une recomposition progressive des rapports de force au sein du sérail.
Cette nouvelle initiative est visiblement motivée par la situation de grande impasse politique.
De par son caractère inédit et son ampleur, la pandémie de Covid-19, dont le premier cas a été révélé il y a une année en Chine, a, sans aucun doute, mis le monde à rude épreuve.
Le FFS ne se fait guère d’illusions : les principales dispositions de la loi de finances 2021 adoptée hier par le Parlement, dans un contexte de crise sanitaire et d’une situation politico-économique délétère,
Les positions partiales exprimées par les pays arabes sur les incidents de Guerguerat éloignent davantage l’Algérie du monde arabe.
Natif de Tlemcen en 1928, Abdelkader Guerroudj a fait partie des “combattants de la libération”, appelés aussi “maquis rouge”, ce groupe de guérilla créé par le Parti communiste pour lutter contre le colonialisme.
S’il est entendu que les autorités ne peuvent assumer ce cuisant revers, il est à se demander s’il ne les contraint pas à adopter désormais une nouvelle approche de sortie de crise.
Le taux d’abstention historique enregistré lors du référendum constitutionnel a fait l’effet d’une onde de choc politique dans le pays. Une situation qui appelle des révisions déchirantes.
Le scrutin n’aura pas drainé grand monde, du moins dans les proportions souhaitées par les autorités, selon le constat de nombre de nos correspondants à travers les wilayas du pays.
Pierre angulaire du programme électoral d’Abdelmadjid Tebboune, cette révision intervient dans un contexte sans doute inédit.
Engagée dans un contexte de crispation politique et de crise sanitaire défavorable, la campagne électorale pour le projet de révision de la Constitution n’a pas drainé les masses.