Les participants à la Conférence internationale de Berlin sur la Libye se sont engagés hier à mettre fin à toute “interférence” étrangère dans la guerre que vit ce pays voisin depuis neuf ans,
Les revirements répétés du général Khalifa Haftar, bras armé du pouvoir parallèle de l’est du pays, ont compliqué la mission de la médiation internationale en Libye.
La dirigeante du parti tunisien Courant Populaire (CP) Mbarka Awainya, veuve du militant tunisien Mohamed Brahimi, a fait l'objet d'une tentative d'assassinat, qui a été déjouée après l'arrestation d'un élément terroriste par les services de sécurité
La réussite de la Conférence internationale de Berlin sur la Libye est conditionnée, entre autres, par un minimum de consensus entre les parties libyennes. Ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui en Libye.
Des sources proches de l’entourage de l’homme fort de l’Est libyen ont affirmé, que “Haftar ne signera pas cet accord tant qu’un calendrier concernant la dissolution des milices n’est pas fixé”.
“Cette décision lourde de sens s'inscrit en droite ligne des manœuvres visant à organiser le sauvetage du système rejeté par l'immense majorité qui réclame son départ sans discontinuer depuis 11 mois”,
Le texte de l’accord pour un cessez-le-feu en Libye, discuté hier à Moscou sur initiative russo-turque, a été signé par les autorités de l’Ouest libyen,
Les luttes partisanes et les intérêts personnels ont aggravé la crise de confiance entre la classe politique et des Tunisiens, qui attendent des solutions concrètes pour relancer l’économie.
Samedi, une délégation des autorités parallèles de l’Est libyen s’est entretenue avec le chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum, à Zéralda (ouest d’Alger), sur invitation de la partie algérienne.
La crise libyenne continue d’être au centre des tractations diplomatiques à Alger, où le président de la République a reçu, en l’espace de quatre jours, de hauts responsables de quatre pays,
Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a condamné mardi “l'ingérence” de la Turquie dans le conflit en Libye, à l’issue d’une réunion consacrée à Bruxelles à ce pays et à la crise irano-américaine en Irak.
Des informations ont déjà fait état de l’envoi par la Turquie de combattants de l’opposition syrienne pour combattre en Libye, ce que cette dernière a formellement nié.
Les forces du maréchal Haftar intensifient les bombardements pour accélérer la chute de Tripoli avant l’arrivée des soldats turcs.
L’Algérie a observé dès le début de la crise en Libye, en 2011, une attitude de neutralité en se maintenant à équidistance entre les parties libyennes en conflit.
L’Allemagne a adressé officiellement une invitation à l’Algérie pour participer à la Conférence de Berlin sur la Libye, a indiqué un communiqué de la présidence de la République.
Depuis le début de l'offensive contre Tripoli, plus de 280 civils ont été tués, selon l'ONU. Plus de 2000 combattants ont en outre péri et 146 000 Libyens ont été déplacés, selon la même source.
Les appels à une désescalade n’arrivent pas à avoir un écho positif chez les parties libyennes, mais aussi auprès de certains pays, directement impliqués dans la guerre en Libye.
Hier, en milieu d’après-midi, des manifestants ont quitté les alentours de l’ambassade américaine à Bagdad sur ordre de la milice chiite Hachd al-Chaabi. Mais un groupe de manifestants proche de cette milice a refusé d’y répondre.
L'émissaire de l'ONU en Libye, Ghassan Salamé, a regretté “l'internationalisation du conflit, son extension territoriale, notamment au niveau maritime, et aussi l'escalade militaire proprement dite”.
L’Italie était l’un des premiers États membres de l’Union européenne à réagir à la signature d’un accord militaro-maritime entre la Turquie et le gouvernement libyen de Fayez al-Serraj.