En 2018, 145 affaires liées à l’émigration clandestine ont été traitées par les services de la gendarmerie d’Oran et 30 réseaux de passeurs ont été démantelés.
Les trois organisations indiquent, en outre, que plus de 300 étudiants de la première année,
L’association Femmes algériennes revendiquant leurs droits (Fard) et l’initiative féministe EuroMed
Hier, la voix populaire était au chapitre du refus de l’élection présidentielle, et tous les slogans scandés par la foule convergeaient vers cette exigence.
“Un seul octobre suffit.” C’était sur une banderole brandie le 5 octobre 1989 à Bethioua par les manifestants qui commémoraient l’anniversaire du soulèvement populaire d’Octobre 88
Ils étaient un peu plus d’une centaine, hier à Oran, à prendre le départ, comme chaque mardi de la semaine, depuis la place du 1er-Novembre.
Le 31e mardi de la contestation a été, à l’image des précédentes semaines, engagé, malgré une affluence qui peine à retrouver ses premières dimensions.
Dans la nuit du 1er au 2 septembre, 17 jeunes embarquent depuis la plage de Stidia, commune balnéaire située à une cinquantaine de kilomètres d’Oran, pour rejoindre les côtes espagnoles.
Les mots d’ordre de la marche d’hier n’ont pas dérogé à la règle, puisqu’ils ont clairement rejeté la présidentielle imposée dans les conditions actuelles.
Quel est le sort des quinze harragas portés disparus au large d’Almeria, il y a deux semaines ? Noureddine Ouaddah, père d’un des disparus et porte-parole des familles de ces harragas, garde l’espoir qu’ils soient toujours en vie.
Vendredi 13, trentième vendredi de la contestation, et Oran a été derechef au rendez-vous de la foule des débuts du mouvement populaire.
Comme à chaque rentrée des classes, la disponibilité des manuels scolaires prend une place prépondérante dans l’esprit des familles dont les enfants sont scolarisés.
Pour ceux qui tablaient sur une présence massive des manifestants à Oran pour ce 29e mardi des étudiants, jour férié oblige, il n’en fut rien, même si la ferveur populaire compensait volontiers la quantité contestataire.
La rencontre d’hier des élus locaux du FLN a été l’occasion pour les cadres du parti de revendiquer derechef leur allégeance pour le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP).
Ils entament la rentrée avec une mobilisation encore plus forte, plus que jamais déterminés à faire aboutir les revendications populaires.
Un mardi exclusivement dédié à Gaïd Salah à Oran, où une centaine de manifestants, qui ont animé la marche des étudiants, a clairement répondu au discours de dimanche dernier du chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP).
Mais où est passé le président de l’État ? C’est la question que se posent les Algériens et la classe politique au moment où des décisions engageant l’avenir du pays sont en train d’être prises de l’intérieur des casernes.
Malgré tous les discours lénifiants de l’administration locale, la saison estivale dans la wilaya d’Oran n’a pas échappé à ses lacunes habituelles que rencontrent souvent les estivants.
Des manifestants ont carrément arraché la plaque murale de la permanence du panel, dénonçant un simulacre de dialogue qui ne les concerne pas.
Hier, le spectacle était dans la rue et l’installation de la permanence oranaise de l’instance de dialogue et de médiation de Karim Younès pouvait presque passer pour anecdotique.