C’est à se demander qui de la présidence de la République ou des Affaires étrangères a réagi jeudi à la décision prise mardi par le président français de reconnaître l’assassinat, par le colonialisme, du célèbre avocat Ali Boumendjel.
“L’Algérie a pris acte avec satisfaction de la décision du président français, Emmanuel Macron, le mardi 2 mars 2021, de rendre hommage au chahid Ali Boumendjel, en reconnaissant le parcours de lutte du défunt, arrêté en Algérie en 1957, placé en détention et torturé jusqu’à sa mort en martyr”, a écrit l’APS, mais sans citer de sources.
“En décidant d’honorer la famille du chahid et de recevoir ses petits-enfants à l’Élysée, le président français a pris une initiative louable qui intervient dans le cadre des bonnes intentions et d’une véritable volonté d’intensifier le dialogue entre l’Algérie et la France concernant la période coloniale”, a estimé l’APS, avant d’ajouter : “ À travers une telle initiative, l’Algérie et la France peuvent aller de l’avant dans des relations stables et sereines, dans une véritable réconciliation et dans une coopération multiforme.”
Peu avant, c’est l’AFP qui avait relayé la réaction en citant simplement la télévision publique.