Les habitants de cette cité, qui compte près de 2 350 chalets, sont exposés aux maladies qu’ils peuvent contracter à cause des chalets, construits avec de l’amiante, dans lesquels ils vivent depuis des décennies.
Les voyagistes qui ont fait le déplacement d’Oran, de Annaba, de Constantine, de Souk Ahras, de Skikda, d’Alger, etc., ont été certes émerveillés et envoûtés par la beauté du site mais aussi frappés par l’état d’insalubrité qui y règne.
Le village Aguemoune Nath Ammar (commune de Taourirt Ighil) est sorti de l’anonymat depuis jeudi dernier en remportant le premier prix du concours du village le plus propre organisé par l'APW de Béjaïa.
Au moment où l’indignation après le crime abject de la jeune Chaïma, brûlée après avoir été violée, se poursuit, des femmes, jeunes et vieilles, loin des feux de la rampe, s’engagent dans la bataille contre l’archaïsme.
Faute de débouchés pour leurs produits maraîchers, les agriculteurs, se sont convertis dans la culture de la verveine. Un retour aux sources.
Le foncier et l’absence d’un centre de collecte des déchets des huileries freinent l’extension du projet.
Aujourd’hui, c’est à coups de klaxon que les colporteurs informent de leur passage dans les quartiers qu’ils se sont presque répartis comme une zone d’activité.
Youcef Sebti a consacré à l’oued des vers pour ses crues. Une région d’une cruelle beauté, dirait-on, qui aujourd’hui devient une vallée avalée par l’acier.
Dans les dédales de La Casbah millénaire, les artisans, autrefois nombreux, se font rares. Quelques-uns seulement ont survécu à l’absence de soutien de l’État, à un tourisme en berne et aux incidences financières dues à la pandémie de Covid-19.
De multitudes criques ponctuent le long de cette côte, demeurée sauvage pendant des décennies, avant qu’elle ne soit domestiquée, au grand dam des amoureux de la nature et de la mer.
En dépossédant le Sébaou de ses facultés de filtration, donc d’autoépuration, le pillage de son sable qui a littéralement laminé sa couche aquifère n’a fait que préparer le lit à une menace encore plus sérieuse : la pollution.
Dans cet entretien, Malek Abdeslam, enseignant universitaire en hydrogéologie et directeur du Laboratoire des eaux de l’université Mouloud-Mammeri, dresse un topo assez inquiétant de l’oued Sébaou.
Les habitants et les autorités locales ne croient plus aux promesses faites quant à la restauration de ce village à l’architecture traditionnelle. Ils l’observent disparaître...
Le quartier mythique d’Oran compte une vingtaine de sites classés. Mais, la plupart d’entre eux sont dans un état de délabrement avancé. Sid El Houari se meurt dans le silence.
Le Parc national de Gouraya déploie ses trésors de paysages à l’infini pour le grand bonheur du visiteur. Mais toutes ces richesses naturelles, en faune et en flore, sont aujourd’hui mises en danger par des comportements humains irresponsables.
Des initiatives sont à inscrire à l’actif des animateurs associatifs de la région qui s’emploient à nettoyer les plages.
Avec des pics de température atteignant les 40 degrés à l’ombre, voire plus, tous les moyens pour se rafraîchir sont permis, et ce sont les oueds et les retenues collinaires qui se présentent comme alternative.
Implanté dans un bout de territoire appartenant à la commune d’El-Milia (wilaya de Jijel), il est pourtant géré à partir de la wilaya de Skikda. Situation abracadabrante pour un coin de paradis sur terre négligé.
Les déchets se sont, malheureusement, imposés comme un élément de décor qu’on ne peut ignorer.
Certains déplorent les lenteurs administratives et le laxisme des pouvoirs publics, et d’autres pointent du doigt les oppositions citoyennes qui constituent un véritable casse-tête pour les promoteurs de projets.