À la recherche d’un renfort offensif, le Mouloudia d’Oran a engagé l’avant-centre Ameur Bouguettaya pour les deux prochaines saisons. L’ex-buteur de l’ASO Chlef est la quinzième recrue estivale du club d’El-Hamri, qui songeait, en parallèle, à alléger son effectif en libérant pas moins de cinq éléments. Jusqu’à hier, rien n’a été entrepris en ce sens, puisque les joueurs visés par cette mesure unilatérale, décidée par la direction et approuvée par l’entraîneur en chef, continuent de s’entraîner le plus normalement du monde avec le groupe professionnel.
C’est à la lumière des très décevants résultats techniques enregistrés lors des sept rencontres amicales que la direction oranaise, en concertation avec Azzedine Aït Djoudi, avait, rappelons-le, pris la décision de mettre fin à l’engagement d’au moins six joueurs. Car, avec quatre défaites (face au MCB Oued Sly, au Widad de Mostaganem, au Ghali de Mascara et à l’USM Alger) et trois matchs nuls (face au Chabab de Belouizdad, à l’USM Bel-Abbès et à l’ASO), l’équipe première des Rouge et Blanc d’El-Hamri n’est jamais apparue à son avantage tout au long du stage qu’elle a effectué à Chlef, d’où cette décision de libérer certains signataires qui n’ont pas donné satisfaction.
De ces joueurs, cinq devraient être libérés, puisque la short-list préparée par la direction de Tayeb Mehiaoui, soumise puis approuvée par le coach Azzedine Aït Djoudi, contenait leurs noms respectifs. Or, depuis que la décision a “fuité” et a été reprise par les médias, aucun des Khettab, Guertil, Siam et Talha n’a vu son contrat résilié. Seul Bousehla, transfuge des espoirs de la JS Kabylie cet été, a vu cette mesure s’appliquer contre son gré.
Les quatre autres joueurs ont, en revanche, repris le chemin des entraînements comme si de rien n’était mercredi dernier après un entracte de deux jours au lendemain de leur retour à Oran, après avoir bouclé le stage de Chlef.
Ils étaient même concernés par la dernière rencontre amicale qui s’était déroulée samedi en fin d’après-midi au stade Ahmed-Zabana entre le Mouloudia et son voisin de l’USM Bel-Abbès (2-2). Reste maintenant à savoir si la direction oranaise a fait carrément machine arrière en renonçant à leur libération ou si c’est juste une question de temps.
Rachid BELARBI
