Sports MCO

Démotivation et laisser-aller

  • Placeholder

Rachid BELARBI Publié 31 Juillet 2021 à 18:21

© D.R
© D.R

Alors qu’au niveau de certaines administrations, la calculette était de sortie ce week-end afin d’en savoir un peu plus sur le fameux indice à la faveur duquel seront désignés les représentants de l’Algérie en compétitions continentales, au Mouloudia d’Oran, on n’attend désormais que la fin de cette saison à rallonge. La démobilisation y est tellement flagrante qu’on n’attend dorénavant plus rien de cette dernière ligne droite. Il n’y a pourtant pas si longtemps que cela, ce même MCO semblait être concerné de près par ce sprint final pour le titre national.

Avant d’être limité dans ses ambitions à une éventuelle place qualificative en Ligue des Champions, puis à un objectif, plus raisonnable, celui de finir sur la troisième marche du podium et être, ainsi, qualifié à la prochaine édition de la Coupe de la Confédération. Quelques défaites plus tard, la désillusion ne faisait plus de doute : cette équipe n’est pas taillée pour l’Afrique ! L’incapacité de l’entraîneur, Abdellatif Bouazza, à fédérer autour de lui a, en parallèle, fini par faire exploser le groupe.

Le “cas Mesmoudi” en est encore là pour en témoigner, en l’absence du président Tayeb Mehiaoui, en France depuis un peu plus d’un mois. Sans véritable décideur et ne pouvant compter sur des dirigeants salariés, le MCO vit depuis à l’ombre des querelles internes et des magouilles nocturnes de ses actionnaires. Ce vide institutionnel s’est alors logiquement répercuté sur les performances de l’équipe première qui risque de terminer la saison dans le ventre mou du classement alors que son public rêvait d’un titre, il y a encore quelques semaines. La débandade et le laisser-aller sont à un tel niveau que plus d’une douzaine de joueurs ont déjà saisi la direction par huissier de justice, lui destinant des mises en demeure pour le versement de leurs arriérés de salaires. Une première étape juridique avant le dépôt des dossiers au niveau de la CRL et de pousser encore davantage le club dans une faillite financière programmée. 

Rachid Belarbi

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00