La direction de la JSK doit envoyer ces jours-ci les autorisations d’entrer sur le territoire national et le plan de vol pour la délégation de l’équipe de Coton Sport (Cameroun) dans la perspective de la rencontre de la Coupe de la CAF, prévue le 10 mars à Tizi Ouzou, suite à des directives de la CAF en raison de la fermeture de l’espace aérien en Algérie.
La direction de la JS Kabylie a fait appel de la décision de la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL) au sujet de son verdict dans l’affaire du joueur algéro-tunisien Oussama Derradji. La JSK avait en
effet contesté la décision en raison du fait que le représentant de la JSK n’était pas informé de la date de la première audience, d’où son absence. Un membre de la JSK nous a confié qu’aucun représentant de la JSK n’était présent à l’audience de la CNRL.
“La JSK n’est pas contre le départ de Derradji, mais nous refusons de payer cette somme car il a été payé jusqu’au dernier centime, d’autant plus que depuis quelque temps il était en abandon de poste”, souligne notre interlocuteur. Et d’ajouter : “Notre avocat a pris en charge cette affaire et nous avons des arguments à faire valoir.” Oussama Derradji avait été libéré de la JSK par la CNRL de la FAF. Il doit en outre percevoir la somme de 750 millions de la JSK comme arriérés de salaire impayés, précise notre source.
Reste à connaître maintenant la réponse de la CNRL, qui doit fixer une nouvelle audition pour inviter la JSK à saisir le TAS d’Alger pour faire appel. Le verdict de la CNRL peut également empêcher la JSK de recruter lors du prochain mercato qui débute le 22 mars prochain. Par ailleurs, notre source a révélé que la JSK a payé par l’entremise de la FAF les 54 000 euros que le club doit au club Burkinabé Bobo-Dioulasso pour le transfert de Banou Diawara.
Cette somme sera déduite des droits TV que le club kabyle n’a pas encore encaissés. Pour rappel, en juillet 2016, l’ex-joueur de la JSK, le Burkinabé Banou Diawara, est transféré au club égyptien de Samouha pour un nouveau contrat de 4 ans et une indemnité de transfert de 300 000 euros, effectivement encaissée par la JSK.
Cependant, la direction de la JSK de l’époque, qui avait recruté Diawara pour la somme de 25 000 euros, a “oublié” visiblement de payer à son ancien club, Bobo-Dioulasso, une prime en cas de revente (25%), pourtant inscrite noir sur blanc dans le contrat signé entre les deux parties. En 2017, fort du contrat dûment signé donc par la JSK, Bobo-Dioulasso a saisi du coup la FIFA. Cette dernière a tranché en faveur de Bobo-Dioulasso ; la JSK était obligée de payer la somme de 54 000 euros sous peine de sanctions sévères de la FIFA.
Le cas Banou Diawara réglé
La JSK aurait été interdite de recrutement pour le prochain mercato. À noter enfin que la direction de la JSK doit envoyer ces jours-ci les autorisations d’entrer sur le territoire national et le plan de vol pour la délégation de l’équipe de Coton Sport (Cameroun) dans la perspective de la rencontre de la Coupe de la CAF, prévue le 10 mars à Tizi Ouzou, suite à des directives de la CAF en raison de la fermeture de l’espace aérien en Algérie.
SAMIR LAMARI
