Le Mouloudia d’Oran n’a fait qu’une bouchée hier du Paradou AC qu’il a battu avec l’art et la manière au stade Ahmed-Zabana, confirmant sa bonne santé actuelle et ses ambitions grandissantes d’une place au soleil.
Les Rouge et Blanc d’El-Hamri avaient, pourtant, mis un bon quart d’heure avant d’entrer véritablement dans ce match à la faveur d’une lourde frappe de Mellal qui a obligé le gardien du PAC, Hadji, à repousser la balle des deux poings pour sauver sa cage.
Stériles, les débats connaîtront un premier tournant à la 44e minute lorsque sur un corner de Ezzemani à droite du but algérois, Motrani déviera de la tête une balle que Mesmoudi a reprise d’une manière acrobatique aux six mètres pour l’ouverture du score alors que la première mi-temps était quasiment consumée.
D’une puissante frappe des vingt-cinq mètres, sur coup franc, Bouatba tentera dans la foulée de répondre à son homologue mouloudéen en plaçant la balle juste au-dessus de la lucarne gauche d’un Litim qui aura, finalement, passé un premier half tranquille.
Le Mouloudia d’Oran ne perdra, toutefois, pas autant de temps au retour des vestiaires pour faire le break puis prendre le large par le même Guenina qui, en l’espace d’une vingtaine de minutes, soit entre la 48e et la 69e, mettra la formation du PAC complètement KO.
Le Paradou tentera entre-temps de recoller au score par l’entremise de Kadri, sur un coup franc à ras de terre mollement tiré (55’) puis d’une frappe à mi-hauteur (61’) détournée par Litim.
L’expulsion du meneur de jeu Mellal (73’), qui a conforté sa place de meilleur passeur du championnat avec 9 offrandes, pour un possible simulacre dans la surface du PAC, redistribuera les cartes et redonnera, cela dit, du tonus aux Algérois qui finiront par sauver l’honneur en fin de match par l’intermédiaire d’Alain Okelo. La leçon oranaise en matière d’efficacité dans le jeu pouvait dès lors prendre fin.
Rachid BELARBI
