L’Actualité AIR ALGÉRIE

40 000 BILLETS VENDUS POUR LE MOIS DE JUIN

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Nabila SAIDOUN Publié 11 Juin 2021 à 22:21

© D. R.
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Le call center de la  compagnie  aérienne croule sous la demande sans cesse croissante  des  milliers  d’Algériens  qui  souhaitent  regagner  le  pays  après presque 15 mois d’interruption des liaisons aériennes et maritimes pour cause de Covid-19.

Au premier jour d’ouverture partielle des frontières, en l’occurrence le 1er juin dernier, plus de 7 500 billets ont  été  vendus  pour  totaliser les 40 000 en un laps de temps record.

La billetterie, qui n’est  plus  disponible  pour  le  mois de juin, a été proposée dans le cadre d’un pack qui inclut un test PCR à la fin  de  cinq  journées de confinement dans un hôtel choisi par l’État à raison de 33 000 DA. Il se trouve que la plateforme dédiée à cette opération est loin d’être en mesure de supporter toutes ces sollicitations au point de devenir obsolète.

Air Algérie se retrouve, alors, dans l’incapacité  de  satisfaire  les  attentes de Algériens qui, après une longue attente, ont du mal à admettre qu’il ne s’agit là que d’une ouverture partielle qui suppose, en conséquence, des limites que la compagnie aérienne ne  peut  franchir même si elle  dispose  de  toutes les capacités  nécessaires  pour  répondre  à  une  demande beaucoup  plus importante que celle offerte actuellement.

Aussi, le programme concocté à cet  effet entame une reprise plutôt timide avec deux fréquences hebdomadaires prévues en direction de la capitale française (Alger-Paris-Alger mardi et jeudi)  et  un  seul  vol  pour  la  ville phocéenne (Alger-Marseille-Oran samedi).

Il s’agit de deux destinations, les plus sollicitées par les Algériens qu’il s’agisse de l’aller ou du retour suivies par l’Espagne (Alger-Barcelone-Alger mercredi) avec un seul départ comme c’est le cas pour la Turquie (Alger-Istanbul-Alger) et  la  Tunisie  (Constantine-Tunis-Constantine  vendredi) et  tout  récemment l’Italie  (Alger-Rome-Alger  à compter  d’aujourd’hui)  et   l’Allemagne  (Alger-Frankfurt-Alger depuis mercredi dernier). 

Les compagnies étrangères bloquées 
Individuellement   ou   par  le  biais  d’associations   et  autres  collectifs,  la communauté algérienne établie à l’étranger n’a  de  cesse  de  dénoncer  à travers les réseaux sociaux la politique tarifaire appliquée par Air Algérie.

Jugée excessive, nos compatriotes ne comprennent pas que l’on puisse ainsi “exploiter la détresse” des Algériens qui, longtemps privés de rejoindre le pays pour des raisons sanitaires, se trouvent aujourd’hui “pénalisés” par un motif pécuniaire mais pas seulement.

Les   Algériens  ne  s’expliquent  pas  non  plus  qu’Air Algérie  soit  la  seule compagnie “autorisée” à  transporter  les  passagers dans le cadre de cette opération ce qui aurait fourni, dans le cas contraire, plus de places disponibles et surtout des billets beaucoup moins chers.

Or, hormis  Turkish  Airlines  et  Tunis Air, Les  compagnies  étrangères  qui disposaient, jusque-là, d’autorisations  pour  effectuer  des  vols  dits  de rapatriement ne sont pas directement exclues mais se trouvent confrontées à l’obligation de vendre des packs (hébergement en guise de confinement) qu’ils ont du mal à intégrer dans leur modèle de commercialisation ce qui les bloque de facto. 

Du coup, les avions arrivent vides pour retourner avec des passagers dans le cadre du rapatriement. Sinon comment défalquer l’argent payé en devise pour le transférer en Algérie et procéder au paiement  des  hôtels et des tests ? La France, pour ne citer que cet exemple, aurait  souhaité, selon  une  source du secteur des transports, que “soit appliquée la réciprocité”. 

Pour rappel, dans les conditions d’accueil sur son territoire la France exempte les personnes  vaccinées  de  la  quarantaine  et  de  la  présentation de motif impérieux exigeant seulement un test PCR de 72h.

les personnes non vaccinées sont, en revanche, contraintes à un “isolement volontaire de sept jours à leur arrivée en France et doivent réaliser au terme de cette période, dans le cas d’un voyageur de plus de onze ans, un examen biologique de dépistage virologique PCR”.  Les  Allemands et  les Espagnols, quant à eux, n’évoquent même pas cet aspect. 
 

Nabila SAÏDOUN

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