L’Actualité Affaire de corruption à l'EGT de Tipasa

6 ans de prison pour deux anciens DG

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Rédaction Nationale Publié 18 Avril 2021 à 21:06

© D. R.
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Le tribunal de Tipasa a condamné, hier, les anciens directeurs généraux de l'EGT de Tipasa, Bahlouli Mohamed et Kaoula Yacine, à 6 ans de prison ferme et à une amende de 500 000 DA pour des faits liés à la corruption.

Le tribunal a, en outre, condamné par contumace l'entreprise portugaise de construction ACA à une amende de 5 millions de dinars avec exclusion de la procédure de passation de marchés publics pendant cinq ans.

Les anciens cadres centraux à l'EGT, Kaouane Noureddine (directeur des finances et des moyens), Maglati Samia (directrice technique), Abdelhak Saâdouni (chef de projet) et Khelifi Hamza ont écopé de 4 ans de prison ferme et d'une amende de 300 000 DA chacun pour des faits liés également à la corruption.

Les accusés Bar Aziz (président du conseil d'administration de l'EGT de Tipasa), Mansouri Abdelkrim (membre du conseil d'administration), Aglouchi Mohamed (ancien directeur général) et Chiah Rabah (ancien directeur général) ont été condamnés à 2 ans de prison ferme et à une amende de 200 000 DA chacun pour “abus de fonction”. 

Six autres accusés ont été condamnés à 1 an de prison avec sursis et à une amende de 100 000 DA chacun. Le tribunal a, par ailleurs, acquitté neuf autres accusés, dont l'actuel directeur général de l'EGT, Boudouma Mohamed, et des directeurs centraux.

Pour rappel, le procès des mis en cause dans cette affaire s'est déroulé le 4 avril dernier. Vingt-six personnes sont poursuivies dans cette affaire dont cinq DG, un PCA, des cadres centraux, un DR d'une banque publique, le chef d'une agence de banque et l'entreprise portugaise de construction ACA, absente à l’audience.

À rappeler que lors du procès, le représentant du ministère du Tourisme, qui s’est constitué partie civile dans cette affaire, a exigé une enquête supplémentaire approfondie pour démasquer d’autres individus impliqués dans cette affaire de corruption.
 

R. N.

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