L’Actualité Atteinte à la mémoire du colonel Amirouche

6 mois de prison ferme requis contre Fayçal Kerchouche

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Samir LESLOUS Publié 02 Octobre 2021 à 10:29

Le procureur de la cour de Tizi Ouzou a requis, avant-hier, 6 mois de prison ferme et 50 000 DA d’amende à l’encontre de Fayçal Kerchouche à la suite de ses déclarations diffamatoires concernant le colonel Amirouche Aït Hamouda. Jugée en première instance au tribunal des Ouacifs qui a condamné Fayçal Kerchouche à trois de prison ferme assortie de 50 000 DA d’amende, l’affaire a été réexaminée, ce jeudi, par la cour de Tizi Ouzou après l’action en appel interjetée par le parquet général et la partie civile représentée par Nordine Aït Hamouda, le fils du chef de la Wilaya III historique. Selon Me Kader Houali, l’un des avocats de la partie civile, le mis en cause est poursuivi pour les chefs d’inculpation de “diffamation à travers les réseaux sociaux” et d’“atteinte aux symboles de la guerre d’indépendance”. 

Selon les explications de Me Houali, Kerchouche s’est rendu coupable d’atteinte à la mémoire du colonel Amirouche en prétendant qu’il avait tué le père de Ferhat Mhenni. “Il a soutenu que c’est le colonel Amirouche qui a tué le père de Ferhat Mhenni et il a exhibé des documents dans lesquels, soi-disant, le colonel Amirouche a signé la décision d’exécuter un certain Locif Mhenni qui n’a rien à voir avec Meziane Mhenni, le père de Ferhat”, a expliqué l’avocat. 

Devant le juge, Nordine Aït Hamouda, qui a plaidé en sa qualité de fils du colonel Amirouche, a balayé d’un revers de la main les allégations mensongères du mis en cause en précisant que le colonel Amirouche est tombé au champ d’honneur en mars 1959, alors que le père de Mhenni est mort en 1960. “Derrière Amirouche, il y a surtout la mémoire des chouhada, je n’ai jamais toléré, je ne tolère pas et je ne tolérerai jamais qu’on porte atteinte à la mémoire des chouhada.

Je défends le père de Ferhat qui est mort en tant que maquisard et en tant que chahid”, a déclaré, à la fin du procès, Nordine Aït Hamouda, qui dit voir dans ce genre d’attaque le fruit de la politique de “Zéro Kabyle”. “Nous avons demandé un dinar symbolique car, pour nous, par principe, ce que nous réclamons, c’est que ce genre d’atteinte ne soit pas laissé impuni et que ce genre de personne comprenne qu’on ne s’attaque pas impunément à ceux qui ont libéré le pays”, a-t-il expliqué. 

 


S. LESLOUS

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