La population de la région d’Aokas, à l’est de Béjaïa, a largement suivi, hier, le mot d’ordre “Ville morte”, lancé la veille par un collectif citoyen de cette station balnéaire, en signe de solidarité avec l’activiste Djamel Ikni, incarcéré depuis le 2 septembre dernier. Hormis les pharmacies et les boulangeries, toute l’activité commerciale était paralysée durant la journée d’hier, dans le chef-lieu de la daïra d’Aokas. Un climat de tristesse et de colère planait sur tous les coins et recoins de cette ville balnéaire.
À signaler que le domicile familial de Djamel Ikni, sis à la Cité des palmiers, est devenu, ces derniers jours, le point de chute de tous les militants et autres citoyens de la région qui y viennent chaque soir pour observer des sit-in en guise de soutien à l’activiste en détention provisoire, et surtout à sa famille.
KAMAL OUHNIA