L’Actualité La pétition est signée par plusieurs universitaires, artistes et leaders politiques

Condamnation unanime de la répression

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Mohamed MOULOUDJ Publié 01 Mai 2021 à 22:33

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Dans une pétition qu’ils ont lancée, plusieurs militants politiques, des intellectuels, des artistes, des militants, des journalistes et des citoyens ont dénoncé “une escalade contre les droits et libertés”.

Intitulée : “halte à la guerre contre le peuple algérien”, les signataires ont estimé que “les Algériens subissent depuis plusieurs semaines une des pires escalades de la répression contre leurs droits et libertés. Cette offensive sécuritaire et judiciaire pour les empêcher de s’exprimer, de revendiquer, de manifester, de s’organiser, de faire grève, de rendre compte dans les médias et les réseaux sociaux, d’exister en tant que citoyens est en train de prendre les allures d’une guerre ouverte contre le peuple Algérien”.

Pour les initiateurs et les signataires de la pétition, cette escalade “n’épargne personne, touche toutes les catégories sociales et toutes les régions du pays. Elle invente des illusoires complots terroristes pour justifier le retour aux pratiques les plus détestables de l’arbitraire (enlèvement, perquisition, mise au secret).

La torture se banalise à nouveau. Les violences policières se généralisent. Rien ne peut justifier qu’un gouvernement traite avec une telle brutalité les citoyens de son pays”.

Signée notamment par des chefs de partis impliqués dans le mouvement, des universitaires à l’image de Lahouari Addi, Louisa Aït Hamadouche, Madjid Bencheikh, Ali Bensaâd, Nacer Djabi, Zoubir Arous, des militants comme Mokrane Aït Larbi, Ahmed Djeddaï, les artistes Hocine Boukella et Samia Brahmia, Bachir Derraïs et plein d’autres personnes, le texte de la pétition considère que “cette escalade d’avril 2021 piétine un peu plus les engagements pris par les conventions internationales signées par les autorités algériennes et protégeant, tout autant que la Constitution du pays, les droits qui sont aujourd’hui attaqués massivement et sans retenue”.

Pour les signataires, “l’Algérie se met au ban des nations pour son mépris des droits fondamentaux de l’homme”. Ils appellent, par ailleurs, “à l’arrêt immédiat de cette inacceptable agression contre l’intégrité physique et morale des Algériens”, estimant que les seuls responsables des “conséquences funestes de cette dérive répressive ne seront autres que “les autorités algériennes”.  
 

M. MOULOUDJ

 

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