Cinq détenus d’opinion de la prison de Tizi Ouzou ont dénoncé, ce samedi, via une déclaration rendue publique par leur avocat, Me Mokrane Aït Larbi, leur « détention arbitraire qui viole les principes fondamentaux du droit ».
Bouaziz Aït Chebib, Bélaïd Ammarkhodja, Hocine Azem, Boussad Becha, Hamou Boumedine, détenus depuis le 27 juin 2021 « avec des inculpations surréalistes », lit-on dans la déclaration commune, réaffirment « avec force les convictions politiques plurielles » qu’ils précisent avoir « toujours défendues publiquement et pacifiquement ». Et que « dans leur diversité, ces opinions relèvent du débat citoyen et non de la justice pénale ».
Par ailleurs, les cinq détenus d’opinion ont tenu à condamner « les déclarations d'officiels marocains qui tentent d'instrumentaliser la Kabylie, son histoire, ses luttes, ses militants et ses détenus dans des rééquilibrages géopolitiques qui ne les concernent pas».
Rédaction Web