L’Actualité AJOURNEMENT DE L’INSTALLATION DU PRÉSIDENT DE L’APC DE RAHOUIA (TIARET)

Des parlementaires dénoncent l'ingérence de l’administration

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Salem REMANE Publié 18 Décembre 2021 à 23:53

© D. R.
© D. R.

Alors que le maire de Rahouia, à Tiaret, devait être officiellement installé dans la matinée d’hier, l’opération a été finalement repoussée pour des raisons “confuses”, suite à l’ingérence de Mme la cheffe de daïra qui s’est opposée à la validation du candidat élu par l’Assemblée populaire communale.

C’est ce qu’ont dénoncé les parlementaires Ahmed Beldjillali et Slimane Zerkani, lors d’un point de presse animé dans l'après-midi. “Indignés” par ce comportement jugé “anti-démocratique”, interprété comme une “violation caractérisée” de la loi, ces parlementaires interpellent les plus hautes autorités de l’État, voire le président de la République, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, le ministre de l’Intérieur et le président de la Haute Instance indépendante de surveillance des élections, pour intervenir en “urgence” et rétablir le candidat élu dans ses droits.

L’élu en question, Benahmed Benaouda, est entré en compétition sous la houlette du MSP, parti qui s’est adjugé 9 sièges sur les 19 que compte l’APC de Rahouia, avant son élection, par l’assemblée à la tête de cette commune. Mais, contre toute attente, les choses ont pris une autre tournure lors de la cérémonie d’installation qui a failli, selon les conférenciers, tourner au vinaigre n’eût été la sagesse qui a fini par primer.

Dans la foulée, les parlementaires ont évoqué les manigances et les jeux de coulisses qui ont émaillé les dernières élections. “Mais, soutiennent-ils, ce qui est arrivé ce matin (samedi, ndlr) dépasse l’entendement quand on sait que la cheffe de daïra a délibérément piétiné les lois de la République en s’opposant, sous des prétextes qui ne tiennent pas la route, à l’installation d’un élu désigné par ses pairs”.

Les parlementaires n’ont pas épargné le responsable local de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) ainsi que d’autres responsables locaux qui ont, par certains égards, influé sur les élections. En outre, ils n’excluent pas de révéler, au moment opportun, l’identité de ceux qui ont cautionné ces dépassements. 
 

SALEM REMANE

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