L’Actualité Oran

Flambée des prix

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Samir OULD ALI Publié 19 Juillet 2021 à 00:27

La proximité de la fête de l’Aïd El-Adha a entraîné une nette augmentation des prix des fruits et légumes, plus ou moins similaire à travers l’ensemble des marchés d’Oran. Hier dimanche, dans les marchés de La Bastille, Belgaïd, Petit Lac et Gambetta, la pomme de terre, rouge ou blanche, était proposée à 70/80 DA le kilogramme, la carotte et la betterave à 70 DA tandis que la laitue et le navet affichaient 200 DA. La tomate, qui était vendue entre 30 et 40 DA ces dernières semaines, a brusquement bondi pour atteindre 70/90 DA. 

Si le prix de l’oignon a stagné à un niveau “raisonnable” de 30/40 DA le kilogramme, celui de l’ail a tutoyé les 350 DA et le haricot blanc “Grini” les 200 DA. Les prix des viandes, - qui d’ordinaire sont déjà élevés pour les petites bourses - ont également enregistré une brusque hausse, notamment ceux du poulet qui avoisine les 430 DA le kilogramme, l’escalope de dinde qui est passée de 870 à 1 000 DA ou de poulet qui a été proposée à 900 au lieu de 700 DA. 

La viande rouge demeure aussi inabordable pour le plus grand nombre : 1 400 DA pour le kilogramme de viande ovine et 1 800 DA pour la bovine.   
Pour les fruits, la situation n’a pratiquement pas changé. Les prix continuent de voler hors de portée du consommateur oranais si l’on excepte la pastèque proposée à 40 DA le kg et le melon à 80 le kg (ou 100 DA l’unité), tous les fruits restent inaccessibles : la pomme et la pêche oscillent entre 180 et 300 DA, la banane est passée de 190 à 210 DA, le raisin est proposé entre 140 et 250 DA le kilogramme, selon la qualité. La cerise et la nectarine, elles, trônent au classement avec 500 DA et 400 DA kg.

Face à ces augmentations, beaucoup d’Oranais, notamment ceux qui ont un moyen de locomotion, sollicitent les marchands ambulants qui étalent leurs marchandises au bord des routes. Provenant de wilayas limitrophes (Mostagamen et Aïn Témouchent, principalement), ces vendeurs proposent des fruits et légumes à des prix légèrement inférieurs à ceux imposés intra-muros. 

A l’orée de la Rocade sud, à la sortie de la Cité Djamel, sur la route menant vers l’EHU, plus généralement sur les routes secondaires reliant les communes d’Oran, ces marchands attirent la foule grâce des prix un peu plus cléments mais aussi la qualité de leurs marchandises.

Ce qui fait dire à beaucoup que les fluctuations des prix des fruits et légumes ne sont pas justifiées et que la responsabilité première incombe aux pouvoirs publics qui n’ont jamais réussi à réguler le marché, laissant aux spéculateurs toute latitude à manipuler la mercuriale.

 


S. Ould Ali

 

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