L’Actualité Face à la propagation du virus

Gel en cascade des activités universitaires

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Lyès MENACER ET CORRESPONDANTS Publié 25 Janvier 2022 à 10:26

L’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou a gelé toutes les activités pédagogiques du lundi 24 janvier au lundi 31 janvier 2022. © Archives Liberté
L’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou a gelé toutes les activités pédagogiques du lundi 24 janvier au lundi 31 janvier 2022. © Archives Liberté

La reprise des cours en présentiel est tributaire de l’évolution de la situation pandémique dans le pays. Chaque université a toute latitude de prendre les mesures jugées nécessaires pour freiner la propagation du coronavirus en milieu universitaire, où le taux de vaccination demeure faible.

La propagation du virus dans le milieu universitaire a poussé de nombreuses universités à suspendre les cours en présentiel, à geler certains examens et à fermer aussi les résidences d’étudiants pour au moins une semaine. Les dernières décisions en date sont celles des responsables de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou (UMMTO), de Boumerdès et de Médéa. Dans un communiqué rendu public dimanche soir, l’UMMTO a annoncé une série de mesures urgentes dont le gel de toutes les activités pédagogiques en présentiel du lundi 24 janvier au lundi 31 janvier 2022 inclus. Dans le même sillage, elle a aussi décidé de fermer les résidences universitaires, excepté pour les étudiants étrangers, ceux du grand Sud et les internes de la faculté de médecine. 

L’université Mouloud-Mammeri a également décidé de reporter tous les examens déjà programmés en présentiel et à distance mais de maintenir les activités de recherche et les soutenances de doctorat ainsi que les activités des instances pédagogiques, scientifiques et administratives pendant cette période en respectant les règles de prévention sanitaire. “Vu le nombre de cas lié à la Covid-19 à l’université, il a été décidé de geler les activités de l’UMMTO et de passer à des opérations de désinfection”, a expliqué hier Farid Asma, vice-recteur chargé de la pédagogie à l’UMMTO. 

Pour sa part, le rectorat de l’université M’hamed-Bougara de Boumerdès a annoncé hier, via un communiqué rendu public, la décision de fermeture pour une période de sept jours de l’université et le gel de toutes les activités pédagogiques, sportives et culturelles. Cette décision concerne également la fermeture des 9 résidences universitaires qui totalisent plus de 9600 résidents, avec l’arrêt total du transport universitaire. Taffat Bouzid Chahira, cheffe de département contrôle et coordination à la direction des œuvres universitaires de Boumerdès, a expliqué à Liberté que ces dispositions ont été prises en raison de la propagation fulgurante de la pandémie au sein des campus. “Toutes les résidences universitaires sont impactées.

Nous dénombrons actuellement 8 étudiantes qui sont mises en isolement à la cité universitaire de jeunes filles de Corso, ainsi que 13 personnes faisant partie de l’encadrement de la même cité”, a déploré Mme Taffat, regrettant le fait qu’“un peu plus de 200 uniquement ont été vaccinés depuis le début de la campagne de vaccination” dans le milieu universitaire. À l'université Yahia-Farès de Médéa, la commission de suivi de la pandémie a décidé “le report de la deuxième vague des examens prévue du 24 janvier au 1er février prochain, avec fermeture de tous les campus ; les étudiants étrangers et ceux issus des wilayas du sud du pays ne sont pas concernés par cette mesure de fermeture qui touche les résidences universitaires”, a précisé le communiqué de cette commission. Par ailleurs, est-il indiqué, les différents services administratifs et pédagogiques continueront à fonctionner normalement. 

De nombreuses autres universités ont pris quasiment les mêmes décisions à Oran, à Sétif, à Blida et Nâama, au lendemain même de la décision du président de la République de suspendre les cours dans le secteur de l’éducation pour une période de dix jours, à partir de jeudi 20 janvier. D’autres universités leur ont emboîté le pas depuis samedi, et cette série de fermetures ne semble pas s’arrêter là, en raison de la dégradation de la situation sanitaire à travers le pays depuis l’apparition surtout du variant Omicron, qui se propage à une grande vitesse. Ainsi, l’université Tahri-Mohamed de Béchar, l’université Ahmed-Zabana de Relizane, l’université Abdelhamid-Benbadis de Mostaganem, l’université Abbas-Laghrour de Khenchela, ou encore l’université Mohamed-Khider de Biskra ont toutes décidé du gel de l’activité pédagogique en présentiel et d’un réaménagement du calendrier des examens durant cette dernière semaine du mois de janvier. La reprise des cours en présentiel sera conditionnée par l’évolution de la situation sanitaire dans les prochains jours, affirment les responsables de ces universités.

 


Lyès Menacer/Correspondants

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