L’Actualité EXAMEN DE CINQUIÈME

Gravissime erreur dans le sujet de français

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Lyes MENACER Publié 04 Juin 2021 à 23:54

© D. R.
© D. R.

■  L’erreur commise par les concepteurs du sujet de langue française à la très officielle épreuve  de  la cinquième  pour  la  session  de  juin 2021, a provoqué un torrent de réactions dénonçant l’institution éducative chargée  de sa validation.

Dans la dernière partie du sujet  consacrée  à  la  production écrite (4 points), l’auteur du sujet propose dans un tableau une série de noms (maison, niche, jardin, forêt et cabane) qu’il présente comme des adjectifs.

Partagé sur Facebook, le sujet a fait le tour de la Toile en quelques heures, les internautes  se demandant  comment  une  telle erreur a  pu être commise et comment elle a pu échapper à la vigilance de tous ceux qui devaient servir de filtre  au  niveau  de  l’organisme  chargé  des  examens  officiels  au sein du ministère de l’Éducation nationale. 

“Lorsque  les  compétences  sont  marginalisées, alors  maison  niche, jardin, forêt, cabane sont des adjectifs”, regrette Meziane Meriane, coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest). 

“Cela renvoie aussi à la déliquescence de l'État. Comment expliquer qu’un sujet proposé par un enseignant, validé par des inspecteurs réunis en commission — donc censé être vu et revu — contienne quand même des erreurs ?”, commente un internaute sur les réseaux sociaux, où le sujet a suscité de vives réactions des enseignants qui parlent de “honte” pour leur profession et l’École algérienne.

“L’incompétence est partout. C’est grave quand on sait que les sujets passent par des commissions et des inspecteurs  pour  correction  avant validation et tirage”, commente une enseignante de langue française.

Une telle erreur n’en cache pas  moins  d’autres  dont  notamment des erreurs d’espacement et  de  ponctuation  que  nous  pouvons  relever respectivement dans  la  troisième  question  et  dans  la  première  case  du  même  tableau contenant les noms, pour préciser que le point de suspension est un signe de ponctuation qui compte trois points.

Est-ce par négligence ou  s’agirait-il d’un sabotage — comme  le pensent certains internautes — que des noms soient devenus des adjectifs ? 

 

Lyès MENACER

 

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