L’Actualité La direction de l’éducation tente de désamorcer la colère des enseignants

Grève illimitée au CEM Bournine de Béjaïa

  • Placeholder

M. OUYOUGOUTE Publié 12 Octobre 2021 à 21:48

 CEM Bournine © Archives
CEM Bournine © Archives

Les enseignants du CEM Bournine sis à Ihaddaden, dans la ville de Béjaïa, observent une grève illimitée depuis dimanche dernier. Ils dénoncent des conditions de travail jugées “déplorables” et signalent un manque de matériel pédagogique qui se répercutent négativement sur la scolarité des élèves.

Ils appellent, en outre, à l’ouverture de nouveaux postes budgétaires (en maths et en arabe), afin de renforcer le personnel enseignant, ainsi que celui des adjoints d’éducation et des ouvriers spécialisés. 

Le directeur de l’éducation de Béjaïa, Rachid Zerrar, n’a pas manqué de réagir à cette grève puisqu’il s’est déplacé au niveau de ce collège, en compagnie de deux chefs de service de la DE, pour y rencontrer les délégués des enseignants et constater de visu les conditions dans lesquelles travaille le personnel enseignant, mais aussi technique et administratif.

Il a décidé dans la foulée de dépêcher une commission pour écouter les enseignants et les responsables de l’établissement.

Une réunion a, d’ailleurs, eu lieu hier avec les enseignants, en présence du directeur et du surveillant général. Cette rencontre a été suivie par une deuxième réunion restreinte avec les délégués des enseignants, a-t-on appris sur place. 

Outre les problèmes liés à la pédagogie, les grévistes parlent de conditions de travail déplorables, voire catastrophiques. Ils ont fait part du problème d’étanchéité qui se traduit en hiver par des infiltrations d’eau recueillie dans des bidons en plastique.

À la moindre hausse des températures, les mêmes classes deviennent des “fournaises”, dira un enseignant. Les escaliers sont dans un état de dégradation avancée. Idem pour les ateliers et les laboratoires où il est quasiment impossible de dispenser des cours pratiques. 

Autre hantise des enseignants,  mais aussi des élèves : les sanitaires qui ne sont quasiment plus fonctionnels et constituent un risque de santé publique, sans oublier les odeurs insupportables qui parviennent jusqu’à l’intérieur des classes, situées juste en face.
 

M. OUYOUGOUTE

  • Editorial Un air de "LIBERTÉ" s’en va

    Aujourd’hui, vous avez entre les mains le numéro 9050 de votre quotidien Liberté. C’est, malheureusement, le dernier. Après trente ans, Liberté disparaît du paysage médiatique algérien. Des milliers de foyers en seront privés, ainsi que les institutions dont les responsables avouent commencer la lecture par notre titre pour une simple raison ; c’est qu’il est différent des autres.

    • Placeholder

    Abrous OUTOUDERT Publié 14 Avril 2022 à 12:00

  • Chroniques DROIT DE REGARD Trajectoire d’un chroniqueur en… Liberté

    Pour cette édition de clôture, il m’a été demandé de revenir sur ma carrière de chroniqueur dans ce quotidien.

    • Placeholder

    Mustapha HAMMOUCHE Publié 14 Avril 2022 à 12:00