L’Actualité UNIVERSITé DE JIJEL

Grogne des enseignants de Sciences-po

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Amor ZOUIKRI Publié 03 Janvier 2021 à 23:27

© D. R.
© D. R.

Des enseignants de sciences politiques  et  des relations internationales de l’université de Jijel ont organisé, hier dimanche, un sit-in devant le rectorat pour dénoncer ce qu’ils appellent “les agissements irréfléchis visant à geler toute activité du département et de mettre en garde contre toute éventuelle fermeture arbitraire du département, décidée par le doyen de la faculté de droit et des sciences politiques”. 

C’est dans un communiqué diffusé, la semaine passée, qu’ils ont appelé à ce rassemblement “qui veut par son action exprimer le ras-le-bol des enseignants de Sciences-po pour que cessent le mépris et le dénigrement dont nous, enseignants, sommes victimes”.

Dans une lettre adressée au recteur de l’université Mohamed Seddik-Benyahia, dont nous détenons une copie, les auteurs de cette requête disent “refuser les décisions irresponsables qui ont été prises à la faculté visant le transfert des nouveaux étudiants en première année de sciences politiques à la spécialité droit, ce que même le ministère de tutelle n’a pas fait”. “Ils veulent tuer cette spécialité, qui semble déranger quelque part. 

Ce constat est fait depuis déjà quelques années, surtout depuis que cette politique de doter toutes les villes du pays d’université a été appliquée à l’arrivée de Bouteflika au pouvoir”, confie, à Liberté, une enseignante de sciences politiques.

Les enseignants concernés rappellent, en outre, que “le département de Sciences-po existe depuis 2002”. “Il a le mérite d’avoir offert à la scène nationale et internationale des cadres et des enseignants, dont la réputation n’est plus à démontrer.

Donc, nous considérons que sa disparition potentielle sera une très grande perte et estimons de ce fait qu'il est de notre devoir de le sauver”. Le comble dans tout cela est que 35 maîtres de conférences de cette faculté risquent de se retrouver face à un avenir incertain, selon des enseignants.

Cette inquiétude a d’ailleurs été portée sur l’une des pancartes brandies dans ce sit-in à travers lequel il a été rappelé que “la qualité de la formation universitaire passe par la spécialisation”. 

Pour sa part, et dans une déclaration adressée au recteur, le doyen de la faculté des sciences politiques nie toute volonté de fermeture de cette faculté et évoque “des allégations tendancieuses visant à tromper la communauté universitaire et l’opinion générale”. Nos tentatives de joindre le recteur pour plus d’informations à ce sujet sont restées vaines. 
 

Amor Z.

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