L’Actualité PARTI DES TRAVAILLEURS

Hanoune dénonce des “pressions” contre son parti

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Mohamed MOULOUDJ Publié 01 Avril 2021 à 09:12

La décision du Parti des travailleurs (PT) de ne pas prendre part aux prochaines élections législatives, prévues le 12 juin prochain, n’est pas du goût de certains cercles. À peine le comité central du parti a-t-il entériné cette décision, partagée par ailleurs par la base militante, que les attaques contre les structures de la formation politique ont commencé.

C’est ce qu’a dénoncé, hier, Mme Louisa Hanoune, secrétaire générale du parti, lors d’une conférence de presse qu’elle a animée. “C’est une menace sur le multipartisme et la démocratie politique”, a-t-elle dénoncé, précisant que les auteurs de ces pratiques “mettent la pression, allant jusqu’au harcèlement des militantes et des militants du parti pour les entraîner dans l’opération électorale”.

Pour Mme Hanoune, “ces attaques” ne peuvent “en aucun cas déstabiliser le parti”, qui “a pris une position qu’il a jugée juste”, toutefois, a-t-elle alerté, “cela relève de pratiques ignobles”.Pour Mme Hanoune, les auteurs de ces pressions “sont des parties proches du pouvoir ou de la société civile nouvellement créée ou des deux entités à la fois”, qui tentent, à travers des pressions, de “débaucher des militants et même des cadres du PT”.

“C’est de la corruption politique”, a-t-elle accusé, puisque, a-t-elle précisé, “les gens qui sont derrière ces agissements sont étrangers au parti”. Elle a rappelé, dans ce sillage, que le PT a été victime en 2015, comme en 2019, de ces mêmes pratiques. Elle a rappelé qu’à l’époque, des cercles “ont actionné leurs sbires dont certains reviennent à la charge cette fois-ci”. “Ce sont des mercenaires”, a-t-elle lâché, ajoutant que ces gens “prétendent qu’ils sont soutenus par des cercles de décision”. Mme Hanoune ne perd pas de vue que ces manœuvres peuvent émaner de certains individus qui ont été exclus du parti.

“Il se peut que ces pressions émanent d’individus qui font preuve d’autant de zèle comme une offre de service à des cercles occultes”, a-t-elle dit, informant qu’ils ont déposé une demande “pour tenir une réunion le 3 avril prochain”. “Ce n’est surtout pas un mouvement de redressement, puisque ces gens n’ont aucun lien politique et encore moins organique avec le parti”, a-t-elle indiqué, précisant que le wali d’Alger a été interpellé sur cette affaire.

“Nous avons saisi la justice sur cette affaire”, a informé, par ailleurs, Mme Hanoune. Concernant les prochaines législatives, Mme Hanoune a souligné qu’elles sont porteuses de “davantage de violence”, car elles “aiguisent les appétits”, du fait qu’elles sont aussi “un appât du gain” et “de la corruption politique”. “Elles font planer l’irréparable sur le pays”, a-t-elle alerté, du fait, précise-t-elle, de “l’attitude du sauve-qui-peut provoqué par le désespoir”.

Elle a appelé, à l’occasion, la communauté nationale “à agir contre l’offensive contre la démocratie politique et les tentatives de déstabilisation des syndicats et des partis”. “Les législatives nous font peur”, a-t-elle admis, estimant qu’elles se tiennent “dans une période charnière”, car “la situation présente beaucoup de fragilités”.

 


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