L’Actualité L’ENFANT CHÉRI DE LARBÂA NATH IRATHEN TIRE SA RÉVÉRENCE

HOCINE LOUNIS, L’HOMME AUX MULTIPLES TALENTS

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Samir LESLOUS Publié 22 Juin 2021 à 21:29

© D. R.
© D. R.

Après une courte lutte contre  la  maladie, Hocine Lounis, un fervent militant des causes  justes  en  général  et  de  la  cause  berbère en particulier, est décédé, lundi 21 juin, au CHU de Tizi Ouzou, à l’âge de 61 ans. 

La triste nouvelle de son décès subit est tombée tel un couperet à Tizi Ouzou, et plus particulièrement dans sa région natale, Larbâa Nath Irathen, où il jouit d’une grande popularité. Une popularité bâtie au prix d’un engagement militant sans relâche et sans faille entamé depuis son très jeune âge.

Il n’avait, en effet, pas encore 20 ans, lorsqu’il s’est impliqué, corps et âme, dans les événements du Printemps berbère d’Avril 80 en s’imposant comme l’un des principaux membres de la coordination des lycéens qui a joué un rôle, et non des moindres, dans ce mouvement.  

Hocine Lounis a été également l’un des fondateurs de l’association “Amugar” qui constituait l’une des premières associations culturelles œuvrant pour la promotion de tamazight, et qui est ainsi devenue un véritable réceptacle de tous les militants de la cause berbère à l’époque.

Bien qu’ingénieur en génie civil, sorti de l’École polytechnique d’El-Harrach, Hocine Lounis savait toujours trouver du temps pour la culture puisqu’il continuait toujours à être le percussionniste et le choriste du célèbre groupe Ideflawen. Il a également été l’auteur de la célèbre chanson Akham de Tayeb Brahim, et de plusieurs autres textes.  

Depuis l’année 1997, sa popularité  l’a porté à deux reprises à la tête de l’APC de Larbâa Nath Irathen où, en tant que maire, il a, pour la première fois depuis 1974, réhabilité la mythique Fête de la cerise. 

Il a également été  l’homme  qui  a  restauré  la  Porte d’Alger, l’un des plus importants vestiges de cette  ville, et  aussi  du  jumelage  avec  la  mairie française de Seine-Saint-Denis. L’ami des artistes sera inhumé aujourd’hui dans son village natal, Aït Frah. Adieu l’artiste ! 
 

S. LESLOUS

 

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