L’Actualité Commémoration du 150e anniversaire de l’insurrection de Cheikh Aheddad à Seddouk-Oufella (BÉjaÏa)

Hommage à l’insurgé de la Soummam

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L. OUBIRA Publié 09 Avril 2021 à 23:25

© D. R.
© D. R.

Les officiels, le wali de Béjaïa, Ahmed Maâbed, le conseiller du président de la République, chargé des zaouïas et associations religieuses, Aïssa Belakhdar, et les représentants du Haut-Conseil islamique (HCI), présents à la commémoration du 150e anniversaire de l’insurrection de Cheikh Aheddad, jeudi, à Seddouk-Oufella, se sont contentés de discours circonstanciels.

Le comité du village et l’association locale Isulas les ont mis en garde contre toute tentative de récupération de l’événement.  Et l’avertissement des autorités par les organisateurs n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. En effet, après la levée des couleurs, le dépôt de gerbes de fleurs et la lecture de la Fatiha, la célébration de l’événement a été appuyée particulièrement par les interventions du représentant du président de la République, de celui du HCI et du wali dans la cour du mausolée.

“C’était un jour de marché lorsque Cheikh Aheddad a fait irruption au marché de Seddouk et a harangué la foule en déclarant : ‘Avec la volonté de Dieu nous jetterons les colonisateurs à la mer comme je jette ma canne à terre en cet instant’ et en appelant à prendre les armes contre l’occupant français”, a rappelé le représentant du président de la République, Aïssa Belakhdar. 

Un appel de Cheikh Aheddad, souligne-t-il, qui a trouvé un écho dans la vallée de la Soummam.  Comme leur prédécesseur, le wali et le représentant du HCI, cheikh Saïd Bouzeri, se sont contentés, eux aussi, dans leurs interventions de faire  l’éloge de Cheikh Aheddad et de son soulèvement contre l’occupant. Il y a lieu de souligner, a-t-on remarqué, que la cérémonie s’est déroulée sans la participation de la population. D’où son caractère folklorique.

“La collaboration des autorités à la commémoration de cet événement vise à arracher la décision d’affectation du mausolée du cheikh au secteur religieux ou de la culture afin qu’il bénéficie d’un budget pour son entretien. Il est à l’abandon depuis son inauguration en 2009”, nous ont confié des membres du comité de village.

“À son inauguration en 2009, l’association Cheikh Aheddad s’est occupée de l’entretien du mausolée pendant deux ans. Faute de moyens, l’association s’est retirée. Depuis, c’est moi qui assure son entretien”, a indiqué Smaïl Belhaddad, descendant de Cheikh Aheddad.

Est-ce que le wali décidera de l’affecter à un secteur public ? Lors de la cérémonie, on a susurré qu’il sera affecté aux affaires religieuses. “Rien n’est encore officiel pour le moment, mais si on l’affecte à mon secteur, il faut qu’il soit doté d’un budget”, fera savoir Boualem Djouhri, directeur des affaires religieuses de la wilaya. 
 

L. OUBIRA

 

 

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